Lansing, Michigan, États-Unis, une famille ayant récemment hérité d’une maison et de son contenu, font le ménage, espère-t-ils y trouver un trésor ? L’histoire ne le dit pas, mais ils tombent sur un objet insolite, dans le bas d’un placard sous un tas de chiffons, un obus de la Première Guerre mondiale, une bombe énorme !
Panique générale, la police prévenue et le service de déminage ont fait évacuer la rue par précaution, les démineurs doivent encore en rigoler, puisque l’obus avait été vidé de son explosif, remplacé par un trésor ! Un magot constitué de monnaies en argent et cuivre, pas de pièce d’or et d’un lot de billets de banque, des monnaies et billets datés entre fin 1800 et 1900 ! Le montant total n’a pas été précisé, tous les dollars frappés ont toujours cours, mais il n’est pas impossible que quelques monnaies ou billets rares fassent monter le jackpot. La famille a récupéré son trésor et le service de déminage est reparti avec l’obus, vide cette fois…
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Je cours les labours du Lauragais et les causses du Larzac depuis mon acquisition d’un détecteur Garrett ACE 250 en 2008.
Ce n’était pas le premier, en 1978, j’avais déjà acheté un détecteur avec un collègue. Comme il avait été abondamment prêté, il n’avait pas duré trop longtemps…
En 2013, j’ai remplacé le Garrett par un Déus, un peu plus tard un disque de 28 et un MI 6 sont venus compléter mes ustensiles de détection.
Au cours de mes longues promenades, détecteur en main, il m’est souvent arrivé, et même plus que ça, de récupérer de vieux étuis de cartouches de tous âges. De même les plombs, des plus anciens aux plus récents, viennent souvent alourdir nos besaces.
J’en arrive à mon sujet :
Avec mon collègue prospecteur habituel, nous avions eu l’autorisation d’aller prospecter un nouveau champ qui venait d’être récemment récolté.
Le propriétaire du champ, désirant voir comment cela se passait, est venu avec nous. Pour ne pas le laisser nous accompagner et juste regarder, je lui avais prêté mon ACE qui est toujours partant pour une prospection.
Je ne vous explique pas nos découvertes habituelles (rondelles, fers à bœufs, plombs) et toutes sortes de déchets que l’on rencontre fréquemment lors de nos sorties. Par contre, l’objet que nous avons mis au jour nous a fait quelques frayeurs : cela ressemblait à un obus ! Peu après, un second a été découvert proche du premier.
Pas très rassurés, nous avons décidé de cesser notre prospection dans ce secteur. Des photos ont été prises par le propriétaire, personnellement je n’avais pris en photo que le premier que j’avais découvert. Ces clichés ont étés montrés aux gendarmes qui ont à leur tour prévenu les démineurs de Montpellier.
… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 101
Quand le coup de pelle fait boum !
Plus de 400 tonnes de munitions sont découvertes et détruites tous les ans en France, les services de déminage estiment qu’il faudrait encore 700 ans pour débarrasser le territoire national de ce fléau encore potentiellement mortel.
Qu’elles soient dans les champs, les bois, immergées à proximité des côtes, sous des complexes urbains ou enfouies dans le sable des plages, les munitions sommeillent et deviennent avec le temps terriblement instables.
Les différents types de munitions
Ces munitions sont majoritairement originaires des trois derniers conflits qui ont ébranlé l’hexagone, à moindre échelle, celui de 1870-1871, puis vient la Première Guerre mondiale, première guerre industrielle de l’ère moderne et enfin la Seconde Guerre mondiale.
Ces munitions ont été perdues lors d’accrochages, n’ont pas fonctionné lors de leur utilisation, abandonnées dans la débâcle ou ont été cachées puis oubliées par les belligérants.
On peut identifier plusieurs types d’engins de guerre :
– les cartouches d’armes légères (fusils, pistolets, mitraillettes…) ;
– roquettes et missiles ;
– grenades de toutes formes ;
– projectiles de mortiers ;
– mines antipersonnelles aussi diverses que variées ;
– projectiles d’artillerie (avec un chargement toxique, explosif, éclairant, incendiaire…) ;
– projectiles air-sol avec le même type de chargement mortel.
L’origine
Prospecter sur le littoral français peut se révéler dangereux à proximité de certains bâtiments militaires ou sur des plages ayant connu le débarquement allié.
Deux côtes sont susceptibles de receler en quantité, des restes explosifs de guerre encore actifs et il est essentiel d’éviter d’y prospecter. On peut noter également que des arrêtés réglementent, et parfois interdisent, l’accès de ces plages du débarquement. A chaque prospecteur de se renseigner au préalable sur son futur lieu de recherche.
Les côtes du débarquement de Provence (à la mi-août 1944) entre Toulon et Cannes, sont à éviter…
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