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La rocambolesque histoire de la chouette d’or

Il s’agit bien de la recherche d’un trésor, non pas celui enfoui par quelque pirate sur quelque île déserte, mais de la recherche d’une chouette en bronze, enterrée quelque part en France, dont l’emplacement sera fourni par le décryptage d’énigmes d’un jeu de sagacité, une chasse au trésor organisée, de celles qui vont se multiplier à partir des années 1990, et dont Régis Hauser, alias Max Valentin, sera le précurseur. Le site « Chasses au trésor » en est actuellement le meilleur diffuseur, par ailleurs, recelant nos contributions sur la Chouette d’or.

La première de Max Valentin, associé à Michel Becker, sera lancée le 15 mai 1993, dénommée : « Sur les traces de la Chouette d’or », et deviendra mythique, sans avoir été résolue à ce jour.
C’est dans la nuit du 24 avril que Max Valentin aura enterré, nuitamment et péniblement, cette fameuse chouette. Elle est la copie grandeur nature de la vraie, en or, argent, et diamants, réalisée par l’artiste peintre Michel Becker, ami et associé de Max Valentin dans ce jeu. Elle a une envergure de 50 centimètres, pèse 10 kilos, et sa valeur est estimée à 150.000 euros. C’est elle qui sera remise à celui qui rapportera la chouette en bronze. Pour ce faire, il faudra résoudre une série de 11 énigmes, accompagnées de 11 tableaux réalisés par Michel Becker, contenus dans un livre d’une soixantaine de pages, édité à plus de 50.000 exemplaires, en1993, 1995, 1997.
Entre juin 1993 et décembre 2001, Max Valentin utilisera le service du Minitel, et plus de 40.000 messages seront échangés avec les joueurs.
Fin 1999, « La Chouette Net » reprendra un site dédié à la Chouette d’or, créé en septembre 1996, pour finaliser celui d’une association dénommée « A2Co » (Association des chercheurs de la Chouette d’or) fondée en 2003.
Le 18 octobre 2006, sur le forum, Max Valentin doit reconnaître que depuis 2 ans il a perdu le contrôle de la Chouette, confisquée par un liquidateur judiciaire, suite à la faillite de la Société chargée de la location du coffre-fort enfermant l’oiseau. C’est Michel Becker qui va la récupérer, après une procédure judiciaire de plus de quatre ans, financée par ses soins.

Le 24 avril 2009, coup de tonnerre dans le ciel de la Chouette, avec un déluge de larmes : 16 ans, jour pour jour, après avoir enterré la chouette, Max Valentin meurt des suites d’une maladie cardiaque. Dans le doute, n’arrivant pas à rencontrer les héritiers de Max, l’A2Co considère que le jeu continue.
Le 26 septembre 2011, nouveau coup de tonnerre, venant cette fois de Michel Becker, qui, dans une lettre ouverte, n’ayant aucune certitude sur la cache, et craignant des fuites, décide de retirer la chouette de la dotation.
Fin avril 2012, l’A2Co va enfin obtenir rendez-vous avec un mystérieux M.H. (qui s’avèrera être le gendre de Régis Hauser), qui aurait eu la charge de l’héritage de la chouette, alors que depuis plus de 3 ans l’A2Co cherchait en vain de renter en contact avec lui. Régis Hauser lui aurait appris qu’il était Max Valentin (tout le monde ignorait qui était Max Valentin jusqu’à sa famille proche), lui aurait demandé d’arrêter de chercher la chouette (parce que lui aussi la cherchait !) et de remettre à un huissier le dossier qu’il récupèrera à son décès. Ce que M.H. aurait fait, mais sans vouloir donner le nom de l’huissier.
En juin 2014, voulant se délester du jeu, Michel Becker décide de vendre la Chouette, aux enchères à la Galerie Drouot. La nouvelle connue, les chercheurs et l’A2Co feront annuler la vente, et la chouette restera toujours la propriété de Michel Becker comme caution du jeu.
En 2012, Michel Becker est séduit par un bâtiment vétuste à Rochefort : il s’agit de l’ancien château d’eau de 1876. Il conclut un accord avec la ville pour le reprendre, et après 4 ans de rénovation, il deviendra « Le Lingot d’Art 1876 » : un lieu de convivialité, de manifestations artistiques (premier concert en septembre 2021), de Galerie de peinture avec ses propres tableaux, de Musée pour la Chouette d’or, et d’endroit dédié à ses propres chasses au trésor.

La suite dans Monnaies & Détections n° 122

La collection Horace Hird

Horace Hird, citoyen britannique, était un numismate averti, passionné par les monnaies en or d’époque Tudor et Stuart (élisabéthaines). En cinquante ans de recherches, il avait constitué une fabuleuse collection, principalement dans les années 1940/50. A son décès en 1973, sa collection fut vendue. Enfin, c’est ce que tout le monde pensait, jusqu’à ce qu’un de ses héritiers découvre une partie de sa collection qu’il avait tout simplement cachée !
Un véritable trésor de monnaies rares, 52 pièces d’or, probablement les plus belles de sa collection, qui viennent de passer aux enchères, obtenant un résultat total de 2,8 millions de livres sterling !
Le clou de la vente fut une monnaie d’Élisabeth I, un gruau d’or frappé en 1601 de 4,34 grammes et vendu 400 000 £. Autre rareté, une monnaie du navire élisabéthain « Ryal Rose Noble » frappée l’année de l’Armada espagnole en 1588 et vendue 170 000 £ pour 7,52 grammes d’or !
Pour voir la collection complète, taper dans votre moteur de recherche : 21064 – The Horace Hird Collection. Et allez sur le site lot-art.com.


Sources : thetimes.co.uk & lot-art.com

C’est de la bombe !

Lansing, Michigan, États-Unis, une famille ayant récemment hérité d’une maison et de son contenu, font le ménage, espère-t-ils y trouver un trésor ? L’histoire ne le dit pas, mais ils tombent sur un objet insolite, dans le bas d’un placard sous un tas de chiffons, un obus de la Première Guerre mondiale, une bombe énorme !
Panique générale, la police prévenue et le service de déminage ont fait évacuer la rue par précaution, les démineurs doivent encore en rigoler, puisque l’obus avait été vidé de son explosif, remplacé par un trésor ! Un magot constitué de monnaies en argent et cuivre, pas de pièce d’or et d’un lot de billets de banque, des monnaies et billets datés entre fin 1800 et 1900 ! Le montant total n’a pas été précisé, tous les dollars frappés ont toujours cours, mais il n’est pas impossible que quelques monnaies ou billets rares fassent monter le jackpot. La famille a récupéré son trésor et le service de déminage est reparti avec l’obus, vide cette fois…


Source : wilx.com

Chasse au trésor

Dans la même veine que la célèbre « Chouette d’or », un livre publié en 1993 qui lançait ses lecteurs vers un trésor, une chouette en or, cachée quelque part en France et qu’une série d’énigmes devait permettre de retrouver…
Les éditions du Trésor, qui ont à leur catalogue de nombreux livres sur différents types de chasse au trésor, publient un nouveau livre « L’or de Sipan » à la clé des énigmes, une statuette en or aux yeux d’émeraude, d’une valeur de 50 000 euros !
Sipan est dans la réalité, un village au nord du Pérou, près duquel fut découvert en 1987, un site funéraire de la tribu des « Moché », le site de Huaca Rajada, exceptionnellement riche en objets et statuettes en or ! Bonne chance aux amateurs d’énigmes, en espérant que la fin sera plus heureuse que pour la chouette d’or, l’auteur décédé depuis, la chouette n’a jamais été retrouvée !


Source : editionsdutresor.com

Le coffre de Napoléon

La ville de Rouen, Seine-Maritime, possède une statue équestre de Napoléon. Cette dernière, qui date du XIXe, a été déposée en juillet dernier, une des pattes du cheval étant fissurée, la statue est partie en restauration. Les ouvriers ont eu la surprise de découvrir un trésor sous la statue ! Un coffre en bronze placé dans le socle, personne n’était au courant. Ce n’est pas vraiment rare, ce genre de trouvaille est assez fréquent dans les grandes statues de bronze, bien souvent les fondeurs laissent une trace pour le futur… Le coffre contient de nombreux documents qui ont malheureusement pris l’eau et un tube de laiton, pas encore ouvert, depuis juillet ! Tube qui pourrait contenir une pièce ou une médaille, à suivre.


Source : francebleu.fr
Pour voir une des vidéos de l’ouverture du coffre, taper dans votre moteur de recherche : statue coffre Napoléon.

Le trésor du déménageur

Type de gazinière ancienne ayant servi de cache pour un trésor de 1000 monnaies d’or.

Vers la fin des années 1990, j’avais en tant que prospecteur écrit une annonce, étant à la recherche d’un coéquipier afin de partager ma passion. Ayant derrière moi pas mal d’expérience dans le domaine, je m’attendais à rencontrer un chercheur expérimenté, et c’est au bout de quelques jours de parution de mon annonce, qu’un appel téléphonique d’un certain Daniel… me fit part de sa vive motivation à venir prospecter ensemble, il ajouta qu’il venait d’acheter le dernier détecteur de chez Scoop, mais j’ai eu la bonne surprise qu’il venait tout juste de commencer sa passion qui le titillait depuis un certain temps et pour une raison particulière.
A la première rencontre le détectoriste fut absolument incapable de se servir correctement de son appareil, il avait même localisé quelque chose, mais après avoir creusé un énorme trou son appareil ne sonnait plus et à chaque fois qu’il se relevait, il re-sonnait de plus belle. Très vite je me rendis compte qu’il était chaussé de brodequins avec des bouts de sécurité, ce qui affolait son détecteur. Je n’avais pu me retenir d’éclater de rire…
De plus, mon nouveau coéquipier ne savait pas où l’on pouvait choisir un terrain propice à la découverte de quelques monnaies anciennes. Pour les quelques sorties que j’avais effectuées avec lui, il était revenu à chaque fois bredouille et moi avec quelques monnaies anciennes. Il n’avait aucune connaissance en numismatique et en petits objets anciens.
Ce qui l’amena à la prospection, il me le raconta un jour de sortie. Il avait quitté son métier de livreur en produits pour pharmacie pour se reconvertir dans le métier de chauffeur pour déménagement. Et une folle histoire s’était miraculeusement produite au bout de quelques jours de son nouveau job. En effet, il avait était appelé pour déménager une villa de tous les meubles y compris les encombrants qui se trouvaient dans la buanderie.
Le propriétaire des lieux était venu pour ouvrir et refermer les lieux, les meubles avaient été chargés en premier puis quelques lourds encombrants destinés à la décharge dont une lourde gazinière étaient déposés au pied du camion avant de les charger, le temps de reprendre un peu de souffle. Voyant que tout était quasiment chargé sauf les encombrants, le propriétaire était monté dans sa voiture et reparti.
Au moment de soulever la vieille gazinière, elle se pencha vers le jeune déménageur par un déséquilibre, et là le tiroir du bas s’ouvrit à cause du poids d’un sac se trouvant à l’intérieur. Ce sac en toile tomba comme une masse sur le sol. Daniel fût surpris, finit de charger la gazinière et ramassa le sac lourd d’environ une quinzaine de kilos !

50 francs or Napoléon III tête nue, de 1868

Ils allèrent vider les encombrants à la déchetterie, gazinière comprise, puis ils déposèrent les meubles dans un entrepôt de garde probablement pour cause de voyage du propriétaire. Quand au sac, notre Daniel l’avait mis dans la cabine du camion afin de regarder le contenu bien ficelé au retour de sa mission, espérant peut-être y récupérer quelques ustensiles ou outils anciens.
Chez lui il prit le sac destiné en principe à la décharge. Il déficela le sac en toile de jute pour l’ouvrir et en sortit des petits boudins en toile de lin soigneusement confectionnés. Il ouvrit un des boudins et là une pile de monnaies ! Des monnaies d’un jaune éclatant apparurent aux yeux de notre néophyte, il y en avait plusieurs dizaines dans chaque boudin, chaque pièce était datée, au nom de Napoléon III, et de 50 francs chacune. L’étrange suspicion d’avoir trouvé des monnaies d’or passa au travers de l’esprit de Daniel. Il replia le tout et plaça le butin sous son lit pour la nuit et le soir au moment de se coucher, de multiples questions envahirent notre cher Daniel. Il venait en fait de trouver un des plus beaux pactoles dans des conditions pour ainsi dire très faciles. Il venait de trouver le trésor de sa vie.

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 91

Surprenante trouvaille dans un mur

Envoyées par un lecteur, deux photos magnifiques d’une cache dans une maison ancienne qu’il restaure. Sur la première photo apparait, sous le placo et les tapisseries rajoutées au fil des ans, une porte en bois cachant une niche dans le mur. Sur la deuxième on y voit non pas une découverte richissime, mais un buste en plâtre de Louis-Philippe, caché là depuis le milieu du XIXe siècle. Magnifique trouvaille riche en émotion et histoire personnelle. Merci au lecteur pour ces images qu’il nous fait partager !