MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Articles taggés ‘bronze’

En 2008, Monsieur C révélait la découverte du trésor de sa vie 30 ans plutôt. Cela s’est passé au sud-ouest de Vézelay sur la commune de Saint-Aubin-des-Chaumes.

Dans les années 70, il se promène avec sa femme sur une parcelle cultivée et trouve à l’œil nu une pièce romaine en bronze. Il revient avec un détecteur de métaux et découvre un dépôt sous la forme d’une poterie et un tonnelet tirelire rempli de monnaies. Il trouve même une grande quantité de statuettes en bronze : un grand Apollon et d’autres nombreuses divinités romaines, des bijoux, des cuillères et un miroir en argent. Après un très long nettoyage, il dispersera son dépôt au fil des années, en vente aux enchères ou à des professionnels de l’Antiquité et de la numismatique.
Le remords le prend en 2008. Il est alors âgé de 87 ans. Il a gardé une trace de son histoire avec photos, schémas et croquis, il prend contact avec le conservateur local pour faire sa déclaration. Evidemment la DRAC porte plainte, mais elle est classée sans suite pour prescription de l’action publique. Pour citer le média d’où vient cette information : « il reste heureusement aux scientifiques français les moulages de plâtre et une excitante campagne de fouille qui se poursuivra jusqu’au 27 juin. » Une excitante campagne de fouille… Si ce n’est pas malheureux de lire cela.

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Constantin le Géant


L’année dernière, le Musée du Louvre a réalisé une surprenante découverte dans ses réserves, il y a bien plus d’objets dans les réserves que d’objets/artefacts exposés dans les vitrines du Musée. Le Louvre possédait depuis Napoléon III, un doigt en bronze de très grandes dimensions, un index de 38 centimètres de long ! (1)
Au XIXe siècle, le marquis de Campana, grand collectionneur d’art antique avait acheté ce doigt en Italie, personne n’en connaissait vraiment la provenance… Il vendit ce doigt en bronze à Napoléon III qui cherchait alors à agrandir les collections du Louvre et l’index en bronze doré de 38 cm rentra dans les collections en 1863. Et depuis il y resta, dans les réserves, comme non identifié et sans provenance connue…

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 106

105.11

Bonjour, abonné de la première heure de votre excellent magazine, habitant Montpellier et adepte du Gold-maxx, voici une tête de “loup” ou autre d’un poids de 104,84 g. Jean-Michel
On suppose que l’objet est creux ? Si c’est le cas il y a de forte chance que cela soit un embout de poignée de couteau gallo-romain zoomorphe. Une autre possibilité plus récente serait un pommeau de canne XIXe siècle en bronze.

Dans un pot de margarine…

En 2008, quelque part dans le Comté d’Oxford, Angleterre, un agriculteur qui se passionne aussi pour la chasse aux trésors, c’est une activité banale en Angleterre, prospecte ses propres champs ; au moins il est tranquille, il n’a rien à demander à personne… Au cours d’une prospection, il découvre avec son détecteur une statuette en bronze, en plusieurs morceaux, il en manque d’ailleurs quelques-uns. Notre agriculteur, chasseur de trésor et inventeur, pense que c’est une copie moderne sans intérêt. La statuette finit tout de même dans un pot de margarine, pour préserver le métal…
10 ans plus tard, un prospecteur amateur frappe à la porte de notre agriculteur et lui demande l’autorisation de prospecter ses terres, entre amateurs de chasse aux trésors, la discussion s’engage et l’agriculteur se souvient de sa statuette !
Le nouveau venu y voit – à juste titre – un bronze romain, une Minerve ! Il lui conseille de la déclarer, ce qui fut fait. La Minerve ayant reçu la mention “trésor” est désormais en restauration à l’Oxford-Museum, mieux vaut tard que jamais…
Source : qz.com

Trésor de l’âge du Bronze

A ce qu’il paraît, le bronze, lorsqu’il est en terre, dégage une odeur particulière, en réalité c’est l’oxydation, la patine verte, qui dégage une odeur, surtout après une bonne pluie… Certains amateurs ont déjà tenté, quelques fois avec succès, de dresser des chiens, de les créancer sur cette odeur. M. Frankota, résidant en République Tchèque pourrait essayer, il a déjà un chien qui a du flair : en effet alors qu’il promenait son jeune chien Monty, celui-ci s’est mis à creuser comme un fou, en bordure d’un champ et il a trouvé un trésor !

Un trésor de l’âge du Bronze composé de treize faucilles – les fameuses serpes des druides celtes… –, deux belles pointes de lance, une hache à aileron, deux haches à douilles, trois bracelets et deux fragments de bronze. Le tout fut caché il y a plus de 3000 ans, mais c’était sans compter sur le flair de Monty…

Source : mnn.com

103.10

Bonjour, en faisant du tri dans des caisses, j’ai retrouvé ce cheval en bronze que j’ai trouvé en 1982 (j’étais alors âgé de 12 ans) dans le lit d’une rivière, en Espagne… à 100 mètres d’un pont médiéval. Je l’avais nettoyé moyennement et je vous en envoie les photos pour identification. Hauteur 16,50 cm, largeur 11,50 cm. Antiquité ? Médiéval ? Autre ? Merci d’avance, Olivier.
Il s’agit d’une réplique moderne et fantaisiste de statuette de cheval de la période étrusque ou grecque, VIIIe siècle avant JC.

97.03

Trouvé dans un champ labouré, ce petit bronze représentant un personnage couché sur un poisson plat. Poids 106 g environ, 6 cm de diamètre. Trouvé à côté ce bronze creux de 31 g pour une dimension de 4,5 cm. Nadine
La plaque de métier de pêcheur est exclue, il s’agit plus sûrement d’une applique mais n’ayant pu retrouver la symbolique représentée nous ne pouvons efficacement dater ce bronze. La balance irait plus légèrement sur les XVIIe-XVIIIe plutôt que l’antique.
Concernant l’autre objet, une photo de la façade arrière aurait permis de voir s’il existait un système de fixation comme des trous de rivets. Nous pouvons faire l’hypothèse qu’il s’agisse d’une bouterolle ou d’une situle soudée au seau et servant à fixer l’anse de ce dernier ? Période antique gallo-romaine avec un personnage hirsute, barbe longue coiffée, peut être le dieu Pan s’il s’avère que ce soit des cornes gravées au lieu de mèches de cheveux.

95.02

Uroy le viking nous présente un bronze épigraphique IIRATOS (DT 658E), veliocasse et voudrait avoir un avis sur cet objet fortuité en prairie. Ce bonze est de toute beauté, son poids est 3,18 g pour 15 mm, profil à droite légende IIRATOS=ERATOS. Le revers détaille un sanglier avec un décor de rinceau au-dessus, un objet en forme de V devant et sous le ventre un annelet centré d’un globule. Un exemplaire identique s’est vendu plus de 1000 euros sur le net celui-ci est en état SUP mais décentré, on peut l’estimer à 800 euros.
Concernant son objet en bronze de diamètre 50 mm, il s’agit d’une poignée du XIXe siècle d’un meuble à tiroir.

Histoire des métaux monétaires

Origine du cuivre

Dessin de la monnaie primitive supposée être du règne de Phédon.

Apollon Catharsios nu. Statère italiote de type incus. Brutium Caulonia.

Le cuivre vient du latin « cuprum », de Chypre parce que, dans l’île de Chypre, les anciens peuples trouvèrent le premier cuivre et commencèrent à le travailler. Le corps simple du cuivre est métallique, de couleur rougeâtre, moins dur que le fer, plus dur que l’or et l’argent, très sonore puis connu depuis la haute antiquité car il entrait comme partie principale dans la composition des armes grecques et romaines, et ce n’est qu’à une époque plus rapprochée que le fer lui a été avantageusement substitué. On trouve quelquefois le cuivre à l’état natif sous forme de petits octaèdres réguliers, mais il est plus souvent combiné avec des métalloïdes. Il existe des mines de cuivre avec les métalloïdes et il existe des mines de cuivre dans toutes les parties du monde.
On fit du cuivre un alliage avec de l’étain, du zinc et du plomb, ce qui donna le bronze. Les proportions variaient suivant l’usage qu’on en voulait faire. On employait aussi le bronze sous le nom d’airain pour les statues, certaines médailles, des canons des cloches, des cymbales, des timbres de pendules, des miroirs de télescopes, etc…
On distingue en outre, dans les arts, plusieurs espèces de bronze d’après leur couleur soit naturelle, soit factice, tels sont le bronze vert antique, le bronze florentin, le bronze artistique, etc…

Origine du bronze

Les bronzes sont les premiers métaux qui furent employés dans les sculptures. Les plus estimés étaient ceux de Délos, de Corinthe et de Chypre. Rhoecus et Théodore inventèrent le tour et le moule d’argile à noyau, disposés de manière à donner peu d’épaisseur à la fonte. Vers la 42e olympiade, un certain Dédale fit faire à l’art de grands progrès ; il imagina le premier, de donner aux statues l’attitude naturelle.
L’antiquité nous a légué plusieurs bronzes précieux. Nos musées possèdent les bustes de Tibère, de Brutus, et une foule d’objets qui servaient aux sacrifices dans les temples. Au moyen-âge, le bronze fut employé surtout pour les ornements divers, les médailles et les bas-reliefs, puis le bronze fut remis en vogue plus tard pour la fabrique des pendules et des candélabres. Le retour vers les formes antiques date de l’école de David. Les monnaies furent frappées en bronze depuis l’antiquité, on les divisa chez les Romains en grands, moyens et petits bronzes dont les plus anciennes datent d’une frappe sous Servius Tullius pour Rome. Elles étaient marquées d’un bœuf et d’un mouton dits « pécus » (bétail) de là « pécunia », pécune. On connait aussi les bronzes des différentes dynasties égyptiennes, les bronzes grecs, etc…
Les bronzes servent aussi à désigner les canons, dont les poètes ont déclaré que : « Les feux des bronzes vomissaient la mort et le ravage par leurs flammes de foudre meurtrières ». Puis : « Aux accents du bronze qui tonne, la France s’éveille, et s’étonne, du fruit que la mort a porté ».
Les plus beaux monuments qui aient été fabriqués en bronze sont : la colonne Vendôme, celle de Juillet sur la place de la Bastille, la statue équestre de saint Pétersbourg et les portes de l’église de la Madeleine à Paris.
Le mot bronze est utilisé pour désigner un ouvrage coulé en bronze et marqué au coin du génie, et de l’immortalité, en allusion à la dureté du bronze. Puis pour désigner aussi un homme au cœur de bronze, ce qui signifie un cœur sans pitié et insensible.

Origine et productivité de l’argent

L’argent, du latin « argentum », désigne un métal blanc, malléable et inaltérable à l’air pur. On trouve l’argent natif dans la nature tantôt cristallisé en octaèdre, cube et cuboctaèdre, tantôt sous la forme de dendrites, de lamelles, de filaments contournés ou de réseaux pénétrant les matières pierreuses des filons, associés parfois aux sulfures et chlorures d’argent quelquefois rencontrés en masses d’un volume assez considérable, ou disséminé en particules imperceptibles dans des argiles ou des dépôts ferrugineux.
Les mines d’argent d’Alemont dans l’Isère et de Sainte-Marie-aux-mines sont celles les plus connues. La Hongrie a fourni une exploitation considérable pour l’Europe, mais au niveau mondial c’est le Mexique qui a le plus d’exploitations en dépassant les trois mille sites de minerais d’argent. Les mines du Pérou, parmi lesquelles la montagne de Potosi est la plus célèbre, ont rapporté en tout onze mille tonnes.
Au commencement du XIXe siècle, les colonies espagnoles produisaient annuellement plus de 846 tonnes, et le Mexique à lui tout seul produisait plus de 572 tonnes par an. Depuis les guerres de l’Indépendance, le produit ne fut que de 205 tonnes. L’Amérique produisit pendant trois siècles plus de 125 000 tonnes d’argent ! et cette production réunie en masse représenterait d’après un savant calcul de Humboldt, une sphère de près de trente mètres de diamètre. … La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 86

Une hache en bronze fourrée !

Oui, mais fourrée à l’or ! Lorsque l’on parle d’une monnaie fourrée, il s’agit généralement d’une fausse monnaie imitant une monnaie d’argent ou d’or avec un simple plaquage… Ici, il s’agit bien d’une hache de l’âge du bronze, tout ce qu’il y a de plus authentique. Découverte au détecteur de métaux par un prospecteur anglais… en 2011, elle était bien fourrée ou plutôt remplie avec des anneaux en or ! Quatre anneaux dont un était brisé, des anneaux ressemblant à des rings monnaies, mais ils ne sont en fait que de simples attaches. Le dépôt déclaré trésor est longtemps resté dans les cartons, l’inventeur n’étant pas d’accord avec le comité d’évaluation qui détermine la valeur marchande d’un trésor et donc de la somme que se partagent l’inventeur et le propriétaire du terrain. Il avait fait appel, comme il en avait parfaitement le droit, mais il a finalement été débouté de sa demande de réévaluation, le trésor estimé 550 livres sterling, environ 700 euros a été acquis par le British-Muséum.

Source : bbc.com