MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Trouvaille 140.23

Bonjour, j’ai retrouvé une pièce de monnaie LOUIS NAPOLEON BONAPARTE de 5 francs année 1852, 37 mm de diamètre, la lettre A sous la tresse et DIEU PROTEGE LA FRANCE XXX sur la tranche. J’aimerais connaitre la valeur de cette pièce si elle en a une ? Merci d’avance si vous pouvez me renseigner. Dominique.

Ha la fameuse 5 F 1852A, deux types différents frappés, l’un à 3769 tirages, l’autre à plus de 16 millions d’exemplaires. Vous vous posez la question de savoir lequel je possède et c’est bien normal. Pour les différencier il suffit de vérifier la titulature du graveur : J.J.BARRE c’est le jackpot, BARRE c’est la standard, et c’est à cette dernière catégorie qu’appartient la vôtre, il n’y a pas de miracle. En état TB cette monnaie vaut à peine au-dessus du poids de l’argent soit 30-35 euros.

Trouvaille 140.22

Une monnaie romaine trouvée vers Poitiers que j’ai beaucoup de mal à identifier, elle pèse 1,48 g pour 1,7 cm de diamètre. Merci à vous et longue vie à Monnaies & Détections. Christophe.

Petit bronze de Crispus (322-323), RIC.279. Buste lauré et cuirassé de Crispus césar à droite. Avers : CRISPVS – NOB CAES. Revers : BEAT TRA-NQLITAS/ VOT/IS/ XX// PLON, globe surmonté de trois étoiles posé sur un autel. Beata Tranquillitas/ Votis Vicennalibus”, (L’Heureuse tranquillité/ Voeux pour le vingtième anniversaire de règne). Ce sont des monnaies très courantes qui se vendent en petits lots.

Trouvaille 140.21

Trouvé ce petit bronze dans les Bouches-du-Rhône, dans la basse vallée de l’Arc, nous sommes près de l’Etang de Berre. Généralement, on trouve plus de petits bronzes au taureau dans ces coins ! J’ai été étonné de découvrir en grattant la pièce au revers ce qui ressemblait à un oiseau et une facture plus soignée que celles des taureaux habituels… Une recherche sur internet m’a fait pencher pour un bronze à l’aigle et à l’amphore des Carnutes (Beauce). Monnaie de 16 mm de diamètre, 2 mm d’épaisseur, trouvée dans une vigne labourée à quelques centimètres de profondeur, donc sans contexte archéologique avéré, agressée par les engrais, ballottée par plus de 2000 ans d’outils agricoles. Elle émerge à la lumière mais surtout, si elle vient de la Beauce, elle parle des échanges économiques entre régions dans ce dernier siècle avant notre ère, ce qui peut être intéressant ! Joël.

Il semble que votre identification soit la bonne. Bien que votre monnaie soit « rincée », on reconnait surtout les caractéristiques du revers : le haut de l’amphore, la esse à gauche et bien sûr le foudre sous les pattes de l’aigle. Avers : CATAL en légende, tête à droite, les cheveux ornés d’un ruban ; feuille derrière la tête ; légende devant le visage, grènetis. Revers : anépigraphe, Aigle de trois quarts, sur une foudre, la tête à gauche ; une amphore surmontée d’un annelet centré à sa gauche ; un sceptre à sa droite ; deux esses de part et d’autre de la tête, grènetis. Réf : LT6329 et DT.2589. Votre monnaie ne vaut pas un kopeck pour un collectionneur.

Trouvaille 140.19

Bonjour, Stéphane, 56 ans, pratique la détection depuis 26 ans environ, dans le 27 et 78, j’ai découvert cette monnaie en forêt elle a un joli défaut de frappe, je pense belge ou Luxembourg, mais ne trouve rien d’équivalent sur le net, métal cuivre (ou bronze) diamètre 22 mm, assez fine, je n’ai pas le poids… Pourriez-vous m’aider à l’identifier ? Merci et à bientôt, Stef.

Pas tombé loin ! C’est un quart de Stuiver des Indes hollandaises, un duit. Avers : écu au lion couronné. Revers : Dénomination de la pièce sur trois lignes sous une étoile NEDERL INDIE et année (entre 1822 et 1826) lettre S a l’exergue. On vous met un exemplaire standard pour info collecté sur la toile. Votre frappe est une curiosité qui peut intéresser un collectionneur entre 15 et 20 euros.

Trouvaille 140.18

Bonjour, un petit mot tout d’abord pour vous remercier des informations données sur les 2 monnaies. J’ai 2 petites monnaies qui viennent de paraître dans le numéro 139 (139.21). Je reviens vers vous car j’ai trouvé cette boucle légèrement voilée, dans un champ sud Deux-Sèvres. Elle est originale je trouve, cette boucle est argentée avec des poinçons au revers… Pouvez-vous m’éclairer sur son origine et peut-être le métal ? Elle mesure 38/33 mm et pèse 13,7 g. Merci. Bien cordialement. JC

Une boucle de chaussure rectangulaire dorée dont l’ardillon est manquant. Des ornements en reliefs sont présents sur la boucle. Ils sont constitués de motifs linéaires sous la forme de deux cordons tressés qui se croisent. Vous la dites argentée ? Cela est corroboré par le poinçon C couronné. Celui-ci a été conçu pour être un poinçon sur les métaux destiné à financer les guerres de succession d’Autriche, le C couronné est devenu pour les collectionneurs un poinçon de qualité et de date : utilisé seulement entre 1745 et 1749, chaque bronze sortant d’un atelier lors de cette période devait être poinçonné. Les deux autres poinçons doivent être celui de l’artisan et autres taxes supplémentaires ou contrôle. On n’a pu exactement définir leur forme…

Trouvaille 140.17

Bonjour, je vous transmets une de mes trouvailles faite dans le 44, que j’aimerais faire identifier. Merci à vous et au plaisir de vous lire, Hugo.

Il s’agit d’un objet en plomb probablement un peson ou un poids, étant donné qu’il est percé. On peut facilement l’imaginer utilisé comme fil à plomb grâce à cette ouverture. Sa décoration peu courante, évoque un gâteau dans lequel des parts aurainet été découpées au couteau avec des cercles concentriques tracés au compas. N’oubliez pas de mentionner le poids de ce type d’objet, car cette information peut s’avérer précieuse.

Trouvaille 140.16

Bonjour, je n’ai aucune idée concernant ce bel objet en bronze trouvé dans un champ en Savoie. Poids : 45,95 g, diamètre : 35 mm. Peut-être un bouchon ? Avez-vous une idée ? Philippe.

Nous n’avons pas mieux comme hypothèse, l’usage du bouchon nous parait logique et on pense que le carafon, cruche ou autre objet dont il bouchait le goulot devait être de même métal… le verre casserait certainement.

trouvaille 140.15

Bonjour, je vous partage une trouvaille faite en Moselle-est, dans un labour qui semble être un clou décoratif gallo-romain mais sans certitude. Si vous pouvez apporter des précisions je suis preneur et bien évidemment si vous en avez besoin pour votre catalogue c’est avec plaisir. En vous remerciant, cordialement, Lucas.

Il s’agit bien d’un clou ou applique décorative à visage humain. Ces appliques servaient principalement de décoration fonctionnelle. Elles pouvaient renforcer des éléments structurels ou simplement embellir des objets. Le visage sur cet objet est typique des représentations gallo-romaines, souvent idéalisées ou stylisées, souvent inspirées par les divinités ou figures mythologiques. Il y a une similitude dans la coiffure avec la trouvaille 31.26 qui est aujourd’hui reconnue comme étant Bacchus cornu, avec un traitement de la chevelure rappelant l’aspect du crane d’un bovidé ou caprin. La trouvaille actuelle étant plus fruste que la précédente. On est sur une période II à IIIe siècle.

Trouvaille 140.14

Bonjour à toute l’équipe… Encore un grand Merci de votre aide pour nos recherches… Trouvé en champ 56, je pense à un (collier, amulette ?), fait 3 cm circonférence, le reste d’une petite chainette. Le médaillon pèse 7,6 g et on aperçoit un poinçon avec 2 R (RR) en dessous et à gauche de la bélière. Cordialement à vous, Yvon 56. Il s’agit d’un bijou finlandais, appelé Kalevala. Le Kalevala est une épopée composée au début du XIXe siècle par Elias Lönnrot. C’est une oeuvre majeure de l’histoire et mythe de la Finlande, cela se traduit par ce type d’objet en bijouterie. Les bijoux Kalevala ont été fabriqués à partir du XIXe siècle en Finlande et ont connu un grand succès. Le poinçon est de facture moderne est correspond bien à l’époque.

Trouvaille 140.13

Serait-il possible de m’indiquer une estimation de prix pour ce statère svp ? Il pèse entre 7 et 8 grammes et mesure 13 mm. Trouvé dans la Vienne, voici les infos que j’ai obtenues « On s’approche du statère de -200. Il me semble en effet que l’or est assez pur. La première photo montre un cheval androcéphale imitant les chevaux des statères grecs de Philippe II de macédoine reçus en paiement par les mercenaires gaulois ayant accompagné les armées d’Alexandre le grand. Le conducteur de char, l’aurige, est positionné au-dessus. De l’autre côté on a habituellement un portrait celtisé d’Apollon. Dans le cas de cette monnaie ce portrait est tout petit et excentré mais aussi accompagné d’autres motifs comme s’il s’agissait d’une ébauche » Linda.

Effectivement ce statère pose problème. On s’est adressé à une sommité française en manière de monnaies gauloises. Ses catalogues font références, voici in extenso son ressenti : « Je vous donne mon avis personnel. Dès le début du IIe s. av. J.-C., les peuples du centre-ouest ont émis des statères inspirés d’espèces armoricaines ; leur monnayage est encore bien mal connu… En l’espèce, votre statère semble avoir été frappé par erreur à l’aide de deux coins de revers : l’un à l’androcéphale classique à droite sous lequel on distingue bien un personnage accroupi est une copie du type Vénète bien connu ; l’autre à l’androcéphale à gauche avec la roue solaire dans le champ et en dessous, l’étrange décor d’une double frise en travers de la monnaie m’est inconnu… L’exergue est illisible. Pour moi, c’est une faute de frappe ou un essai d’atelier… » Le poids du statère est conforme, vous nous demandez une estimation de prix pour cette monnaie qui est un essai ou éventuellement une erreur de frappe. Cela est difficile à estimer. Pour que votre monnaie ait de la valeur, il faut qu’elle soit connue et répertoriée et rare. En l’état seule la troisième caractéristique fonctionne mais on devrait être sur le prix d’une imitation armoricaine entre 2 et 3000 euros.