MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Archive pour juillet, 2012

Trouvaille 64.18

Trouvaille de Jeremy à Pinsaguel. 

Une bague en bronze d’aspect ancien mais qui ne résiste pas à une analyse plus poussée : il s’agit d’un essai « moderne » (XIXe s.) de sertissage dans le style médiéval d’une améthyste (?) mais l’anneau est de facture trop moderne pour être médiéval malgré un poinçon dans le style gothique mais trop profondément enfoncé dans du cuivre pour avoir été poinçonné au moyen-âge (on ne poinçonnait que des métaux précieux) et la gravure en relief dans la pierre d’une pseudo tête féminine antique vient tout gâcher. C’est un gloubi boulga extravagant de néogothique mêlé d’antiquisant fantaisie avec une tête féminine très maladroitement imitée des camées antiques authentiques. Il en reste un amusant artefact néogothique des intellectuels du second empire, sans plus.

Essai C.Scope CS4MXi

Le C.Scope CS4MXi est un appareil de la même famille que le CS6MXi testé précédemment dans le n° 63 de M&D, nous l’appellerons « le petit frère ». Détecteur haute fréquence de 17 kHz, très dynamique et réactif, destiné pour tous les prospecteurs aguerris et réguliers à la détection de loisir, car appareil très exigeant.

Le design du CS4MXi est similaire à son grand frère le CS6MXi.

Pour vous situer ce test dans les meilleures conditions possibles je parlerai au pluriel car je n’étais pas seul à le tester, pour tout vous dire nous étions quatre. Quatre prospecteurs qui sortons et prospectons aussi souvent que possible. C’est donc au nom des « Géos trouvent sous » que ce test a été réalisé.

Mais si vous le voulez bien commençons à deviser.

 

Présentation de l’appareil

La canne

La canne s’assemble en deux parties et s’ajuste par un système de clips métalliques réglables en hauteur afin de s’adapter à la morphologie de l’utilisateur. Une bague de serrage (qui n’est pas sans rappeler le système d’une marque française bien connue) vient compléter son serrage.

Le système des deux parties est très…

La suite dans Monnaies & Détections n° 64

 

Un dinosaure dans le jardin

Surprenante découverte pour un habitant de Louplande, Sarthe : en bêchant son jardin il est tombé sur un os qui lui a paru d’un aspect bien étrange. Heureux hasard, sa voisine qui jardinait aussi, recevait à dîner un archéologue… Celui-ci a lui aussi trouvé le petit os, 9 x 5 cm, bien étrange ? Quelques échanges de photos plus tard et le résultat est tombé : une phalange de dinosaure très bien conservée. Et rarissime pour la Sarthe, puisqu’en 200 ans, c’est seulement le cinquième os de dinosaure officiellement découvert !

Source : Ouest-France

Trouvaille 64.23

Bonjour, je soumets à votre sagacité, cette magnifique monnaie trouvée dans le Var, pourriez-vous me donner des informations sur son origine ainsi que sa valeur ? Elle pèse 0.98 gr (argent) et mesure 8 mm.

Merci d’avance et bravo pour votre magasine.

Cordialement, Christine

MASSALIA – MARSEILLE (Ve-Ier siècles avant J.-C.) Trois-quarts de litra au casque ionien. Date : c. 480-470 AC. Métal : argent.

A/ Anépigraphe. Casque ionien à droite.

R/ Anépigraphe. Carré creux. Magnifique monnaie bien centrée qui correspond à quelques kilomètres près à la zone d’utilisation de cette monnaie au Ve avant Jésus-Christ.

Très belle trouvaille qui éclaire votre vitrine. Son évaluation tourne autour des 700 €.

 

Le double tournois est certainement la monnaie royale française la plus commune. Frédéric Droulers, dans son répertoire des monnaies de Louis XIII à Louis XVI évalue la production totale de doubles tournois à au moins 600 millions d’exemplaires. Rares sont les prospecteurs qui n’en ont pas trouvé au moins un au détour d’un chemin, dans un bois ou une pâture… Ces monnaies souvent frustes furent par excellence les monnaies du peuple. C’est sans doute ce qui les rend attachantes. Les doubles tournois ont en plus une place très intéressante dans l’histoire monétaire française. C’est ce que nous allons examiner rapidement ci-dessous.

Le double tournois est une monnaie qui se trouve très fréquemment en prospection. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder sur Youtube quelques vidéos présentant des sorties détection. Ainsi peut-on voir un certain Augustin déterrer un double tournois dans un champ des Yvelines avec son détecteur ACE 250 (voir à cette adresse : http://goo.gl/vTY54), ou encore deux amis qui, armés de leurs détecteurs Goldmax Power, déterrent diverses monnaies dans un champ fraîchement labouré. Parmi leurs trouvailles figurent bien entendu les sempiternels doubles tournois… (adresse : http://goo.gl/p2oB3).

Pour être tout à fait convaincu que le double tournois est une monnaie qui se trouve fréquemment en prospection, il suffit de lire les “Chroniques de la prospection ordinaire”, qui paraissent dans tous les numéros de Monnaies et Détections. Alexandre déclarait ainsi…

La suite dans Monnaies & Détections n° 64


Chasse au trésor à Machu Picchu

En 2011, un particulier contactait un groupe de recherche basé au Pérou. Il pensait avoir localisé une anomalie architecturale au cœur de la cité inca. Groupe de recherche dont fait partie le français Thierry Jamin (voir Monnaies & Détection N° 22) sur les traces de Paititi. L’étude de l’anomalie les a conduits aux mêmes conclusions, anomalie qui aurait donc échappé aux centaines d’archéologues qui ont arpenté la cité depuis 1911 ! Après de longues démarches auprès des services archéologiques, les chercheurs ont obtenu l’autorisation de réaliser une prospection électromagnétique en plein Machu Picchu ! Autorisation exceptionnelle, la cité inca étant classée au patrimoine mondial… Les sondages électromagnétiques sous contrôle d’archéologues péruviens ont été réalisés à l’aide d’un géoradar au mois de mars 2012 et d’après les premières informations qui ont filtré, le géoradar aurait accroché une masse métallique ! Reste maintenant à obtenir une autorisation de fouille ou sondage qui va être sûrement plus dure à obtenir. S’il y a bel et bien une masse métallique sous la cité inca, la découverte sera sûrement hors du commun…

Source : obiwi.fr

Trouvaille 64.20

Bonjour, j’aurais aimé plus de renseignements sur cette matrice trouvée dans l’Allier à Gannat près d’une chapelle. Merci d’avance et bonne continuation pour votre magazine.

Il s’agit d’un sceau privé armorié figurant un phénix ailes déployées, style décoratif début XVIIe siècle.

 

La spintria de la Tamise et les jetons érotiques romains

C’est le 4 janvier 2012 qu’a été dévoilée la découverte à Londres sur les berges de la Tamise d’un jeton érotique romain. Ces jetons sont connus par les numismates sous le nom de “spintria”. C’est un prospecteur français expatrié en Angleterre, Régis Cursan, qui a fait cette découverte originale. Disposant d’un permis en bonne et due forme pour prospecter sur l’estran de la Tamise à marée basse, naturellement, Régis Cursan est allé apporter sa trouvaille aux autorités. 

Et le PAS (“Portable Antiquities Scheme”, chargé d’inventorier les découvertes des prospecteurs) s’est fait l’écho de cette découverte. C’est ainsi que la nouvelle a commencé à faire le tour des médias britanniques, d’autant plus vite que le thème du jeton est explicitement sexuel, ce qui n’a pas manqué d’attirer l’attention d’un vaste public, qui, d’ordinaire, s’intéresse assez peu à l’Antiquité…

Le jeton en question, dont on peut voir une image ci-dessous est assez corrodé. Une copie moderne dudit jeton, commercialisée sur le site www.antiquanova.com et qui reprend le même thème que celui du jeton de la Tamise permet de mieux se rendre compte de la crudité de la scène représentée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme on peut le voir il s’agit d’un jeton de cuivre usé et corrodé, qui est présenté comme datant de la fin du premier siècle avant JC ou du début du premier siècle après JC. Mais disons tout de suite…

La suite dans Monnaies & Détections n° 64

Lingot d’or au tungstène !

On vous en avait déjà parlé dans le N° 58 de Monnaies & Détections, les lingots d’or fourrés au tungstène ne sont plus un mythe ! En voici un nouveau, cette fois un lingot d’or d’un kilo d’origine suisse, ce qui inspire toujours confiance… Les arnaqueurs – après avoir foré le lingot dans le sens de la longueur et récupéré 40 % de sa masse d’or, remplacé par du tungstène qui a la même masse volumique de 19,3 – ont refermé le tout avec du bon or. Mais ils ont commis une erreur fatale. Une erreur de 2 grammes ! Qui a conduit aux contrôles plus poussés, d’abord avec un analyseur XRF portable qui a décelé une anomalie de structure, le lingot a alors été coupé en deux révélant la supercherie. L’escroc s’en sort quand même, le lingot avait déjà changé de main… Depuis des années, des rumeurs persistantes prétendent que de nombreuses barres de banque de 12 kilos seraient fourrées au tungstène ! Et que plusieurs pays en détiendraient, sans le savoir, de grandes quantités voire des tonnes ! Ces lingots de banque étant rarement pour ne pas dire, jamais refondus, jusqu’ici tout va bien…

Source : silverdoctors.blogspot.fr