MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Archive pour août, 2020

Navire Ottoman

Une équipe de recherche sous-marine, baptisé Enigma Shipwrecks, a découvert au large du Liban une zone contenant au moins douze épaves ! Des épaves grecques (hellénistiques) romaines, islamiques et ottomanes ; la plus grande de toutes était une épave ottomane, elle a coulé vers 1630 ! Le navire mesurait 140 pieds, environ 43 mètres de long, pour un poids en ordre de marche estimé à 1000 tonnes ! D’après les chercheurs, il était vraiment énorme pour l’époque, et aurait pu transporter deux navires de taille normale, en 1630, sur son pont ! La fouille de l’épave se poursuit, une collection de porcelaines de Chine a déjà été renflouée à l’aide d’un robot filoguidé. C’est la première fois que l’on découvre de la porcelaine chinoise de cette époque sur une épave en mer Méditerranée…


Source : thehistoryblog.com

112.04

Bonjour, je vous fais parvenir les photos de cet objet 5 cm x 5 cm en bronze, pouvez-vous m’identifier cet objet et me donner sa valeur ? Trouvé dans le département 27. J’attends votre réponse dans un prochain numéro, cordialement, Manu. 
C’est une applique peltiforme, peut-être en provenance d’un harnais gallo-romain. Le thème est un enfant jeune tenant des serpents dans les mains. Bien qu’il ressemble à un Cupidon, on y voit plutôt Hercule enfant qui étrangle les serpents et au-dessus une tête de lion pour rappeler le lion de Némée qui a vaincu Hercule. Ie-IIe siècle.
Suit un très beau sceau en amande ou en navette, donc ecclésiastique de la fin XIVe s. ou début XVe s. La description est la suivante : Dieu se penche en haut et tend la main depuis un nuage, une coupe symbolise le ciel avec le mot latin probable en abrégé : AETERNITAS (l’Eternité), au-dessous de cet arc de cercle, les lettres IN RI inscrites sur la croix, abréviatif de : Iesus Nazareth Rex Iudaeorum (Jesus de Nazareth, Roi des Juifs). En dessous, trois bâtiments sont présents, une petite tour, une grande tour centrale, un clocher ; ces trois figures pourraient symboliser des édifices inscrits dans les murailles d’une cité on pense alors à Reims dont le sceau présente des murailles avec des tours et structures avoisinantes (voir sceau de Reims). Dieu a tendu la Sainte ampoule, destinée à oindre les rois de France. La légende de bordure est difficilement lisible on lit FVLCO (Foulques)… Un Fulco Foulques a été  évêque de Reims vers 900… Ce n’est bien sûr qu’une hypothèse mais elle est tentante pour l’un des chanoines de la cathédrale de REIMS. A défaut de cette première lecture, Dieu ayant désigné son fils le Christ, depuis la voûte céleste, à la cité terrestre, il pourrait s’agir aussi du sceau d’un chanoine d’un chapitre d’une église sous le patronage de SAINT SAUVEUR, église à repérer d’après le contexte local de la découverte.

Confinatus sed prospectuus

Quand le confinement a commencé, je venais juste de recevoir le sac conçu par XP pour emporter le Déus en balade… Il est génial, comme tout ce que fait XP…

Les premiers jours, comme tout un chacun, je me suis mis à faire toutes ces choses remises au lendemain depuis des années : j’ai lasuré toutes les menuiseries, repeins les ferrures, ciré les meubles, nettoyé les portes intérieures, distribué du xylophène, trié, classé, jeté, cherché des sites à prospecter sur Internet… tout en pensant à cette pauvre France, tombée si bas, sans masques, sans gants, sans lits d’hôpitaux ni équipements suffisants, alors que nous sommes les champions mondiaux des prélèvements fiscaux et sociaux et la sixième économie du monde…
Et ce confinement qui bloque les prospecteurs à la maison… alors que les jours allongent, que tous les champs ne sont pas semés, que la végétation n’a pas encore tout recouvert…Décidément, notre liberté diminue de plus en plus : il y a eu la loi de juillet 2018 (tout ce qui est dans le sol ou le sous sol appartient à l’Etat, merci les députés), puis la baisse de la vitesse autorisée à 80 (bravo le jackpot) et maintenant le confinement (sauf dans certaines banlieues)…
Puis au bout de trois semaines, les corvées étaient finies, et je n’ai plus supporté la vision quotidienne de ce pauvre Déus, debout dans un coin, très digne mais le disque tout triste, sans sortie, sans soleil, sans exercice, sans dialogue avec le sol, …
Alors j’ai fini par aller voir l’agriculteur propriétaire d’une immense parcelle située presque contre ma maison. Il m’a fallu, pour aller chez lui, traverser quelques champs et prendre des chemins de terre, pour éviter de rencontrer pandores et policiers municipaux très occupés à verbaliser les déconfinés sans le sésame. J’ai bien fait d’aller le voir : il m’a dit que la parcelle faisait un peu plus de vingt hectares, qu’il y avait eu dans le temps (?) des rangs de vignes et aussi beaucoup de jardins pour les gens du village, parce que c’est une terre légère, sableuse, et qu’ils pouvaient prendre l’eau pour arroser dans la rivière (le champ longe en effet l’Ariège tout du long). « Quant mon père a commencé à acheter les parcelles, il y avait au moins une trentaine de propriétaires… Bien sûr que tu peux aller y prospecter tant que tu veux, mais attends deux ou trois jours car c’est toujours en gros labours après le maïs irrigué, et justement mon père doit aller passer le rotavator puis un coup de disques pour pouvoir semer le soja fin avril début mai. Oh tu ne vas pas trouver grand-chose parce que justement c’était une zone inondable, d’ailleurs mon grand-père, en 1942 ou 43, a eu l’eau dans sa cuisine, et pourtant la ferme est beaucoup plus haute que le champ… »

La suite de l’article dans Monnaies & Détections n°112 …

Le mystère de Plougastel

Au printemps 2019, la commune de Plougastel, située dans le Finistère en Bretagne, lançait un concours original, avec 2000 euros au gagnant. Il existe sur une des plages de la commune, un rocher gravé d’un mystérieux texte, resté à ce jour indéchiffrable ! Tout l’enjeu du concours était d’en proposer une traduction, plus de 2200 demandes de participations, venant des quatre points du globe ont été adressées à la mairie de Plougastel ! Le jury a, dans un premier temps, retenu 65 traductions, puis au début de cette année deux, visiblement, sortaient du lot et arrivaient aux mêmes conclusions ! Deux dates sont visibles sur le rocher, 1771 et 1786. Les chercheurs sont arrivés à l’histoire suivante : le texte qui est du vieux Breton aurait été gravé en 1786, par un marin ou un soldat, qui rendait ainsi hommage à un de ses amis, mort lui, en 1771 dans un naufrage, probablement à proximité de la plage. Si la prime, a été partagée entre les deux chercheurs, 20 % du texte gravé garde encore son mystère et reste pour l’instant, incompréhensible…


Source : Ouest-France & thehistoryblog.com