MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Archive pour juin, 2013

Chronique de la prospection ordinaire

De Victor Hugo (les Contemplations) :
Dieu bénit l’homme, non pour avoir trouvé, mais pour avoir cherché.
Bréviaire de Saint Jacques Boucles d’or

La rivière était prête à déborder. Les eaux jaunes charriaient des arbres morts et de longues plaques de branches et d’écorces noires, qui se disloquaient dans les tourbillons et se reformaient un peu plus loin. Les gens s’arrêtaient sur le pont, regardaient d’abord vers l’amont l’énorme masse liquide qui coulait à pleine vitesse dans un vacarme impressionnant, puis ils se penchaient sur les grilles du parapet pour jeter un œil sur les culées des piles : elles disparaissaient sous l’amoncellement continu des troncs et des branches qui y restaient accrochés.

Axel laissa sa voiture sur une petite place, chaussa ses bottes, enfila les gros gants raides de terre, prit la pelle et le Deus, et suivit une rue étroite bordée de vieilles maisons, avec des jardins à l’arrière, parallèles à la rivière. Les eaux faisaient un bruit de fond continu.

Passée la dernière maison, le goudron laissa la place à un chemin de terre, qui longeait sur la droite un vieux mur de clôture en briques et galets, traversait un pré à l’herbe rase, puis s’éloignait de la rive et conduisait en montant à l’entrée d’un champ. Un champ immense, un véritable plateau, bordé et caché à gauche par la ripisylve large d’une centaine de mètres, et à droite par les collines parsemées de villas et de petits immeubles. Axel vit que tous les bords du champ étaient jonchés d’un fouillis de branches de peupliers : l’agriculteur avait ramassé le maïs (on voyait les bouts de tiges restées en place) puis avait coupé les grands peupliers plantés en ligne sur les côtés du champ. Les troncs avaient été emportés. Il ne restait que les branchages plus ou moins entassés vers l’intérieur du champ, et la file des grosses souches, taillées ras, dont la coupe n’avait pas encore noirci. Et il y avait partout des traces de pneus de tracteurs profondément marquées dans le sol sableux, de véritables ornières. Axel traversa l’enchevêtrement des branches pour entrer dans l’intérieur du champ. Il se dirigea vers l’autre bord, au pied des collines, tout en observant le sol. Il vit très vite de menus éclats de brique rouge, et de poterie vernissée jaune et verte. Mais il vit surtout des traces de pas, bien marquées dans la boue, et… d’énormes trous, bien carrés, bien propres, avec la terre sortie et déposée sur le côté… Il se dit que ce n’était pas possible, ce ne pouvait pas être des trous de prospecteurs, aucun prospecteur ne pouvait être aussi galapiat, pour faire autant de trous et ne pas essayer un minimum de les reboucher… Il pensa à ces vérins que les camions équipés d’un bras de manutention, positionnent avant de charger ou de décharger, pour se stabiliser.

Peut-être que ces trous carrés avaient été faits par ce genre de vérins, par les camions qui étaient venus emporter les troncs des peupliers ?… mais comment expliquer la terre, au bord du trou ?…

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Nécropole au Caucase

Des archéologues russes ont mis à jour la tombe d’un guerrier, inhumé il y a un peu plus de 2000 ans. Fouilles réalisées dans la nécropole de Mezmay, région du Caucase, une vaste nécropole découverte par des pilleurs de tombe en 2004. C’est la version officielle, en réalité il s’agissait de prospecteurs amateurs qui ont bel et bien réalisé cette fantastique découverte en faisant des recherches pendant leurs week-ends, forcément ça la fout mal… Le guerrier était accompagné de ses armes, épée, poignard, de trois chevaux, d’une vache et d’un sanglier ! Il portait une douzaine de bijoux en or, certains finement travaillés, dont une superbe et rare fibule en or portant un cabochon de cristal de roche translucide et parfaitement poli…

Source : livescience.com