MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Archive pour mars, 2015

DEUXIEME PARTIE

Je suis heureux de vous retrouver pour cette nouvelle et deuxième année consécutive de tests d’appareils. Elle semble s’annoncer riche en nouveautés !

Tout d’abord, désolé d’avoir raté le rendez-vous du numéro d’automne pour la deuxième partie des tests du Fisher F 19, mais les conditions météo ne m’ont pas permis de boucler à temps la fin des essais. Certains secteurs choisis étant devenus trop marécageux ! Je sais, aussi, que j’aurais dû me consacrer à 100 % à la finalisation de ces derniers. Entre-temps j’ai reçu l’ultime version du F 75 équipé de la fonction DST (Digital Blindage Technology, contre les interférences extérieures et débrayable à l’allumage) pour tests et il fut vraiment très difficile de ne pas effectuer quelques essais avec ! (c’est un appareil que  j’affectionne depuis 2006 et que j’ai toujours possédé dans ma « panoplie de poêleur ! ») Ce que je peux dire, sans trop m’étendre, c’est que les nouvelles fonctions proposées permettent enfin de l’utiliser au maximum de ses capacités, de sa sensibilité, chose souvent difficile avec les versions précédentes selon les secteurs de recherche. Ainsi, les nouvelles caractéristiques proposées, à la pointe des dernières avancées technologiques, font désormais du F75, un appareil encore plus polyvalent pour des recherches générales, avec plus de profondeur d’investigation, grâce, entre autre, à une meilleure séparation des cibles (nouveau processus FA/Fast), à l’ajout, à l’instar du F 19, de la fonction FeTone qui permet d’obtenir un meilleur filtrage audio du volume des ferreux sur 3 niveaux supplémentaires (off, faible, moyen en complément de « Hight » présent dans les modèles antérieurs) et bien d’autres choses encore… à suivre !

Je vous souhaite, à toutes et à tous, une bonne et heureuse année 2015, riche en émotions et découvertes.

Bilan des derniers essais sur le terrain

Colline gardoise, pentes et éboulis 

Il s’agit de la même petite zone privée où j’ai testé, il y a peu, un autre appareil haute fréquence (voir M & D N° 75) et où j’ai pu déterrer, à faibles profondeurs, de petites monnaies archaïques. Ce secteur saturé de petits ferreux avec une minéralisation du sol très changeante par la configuration des lieux (de la plus négative, appareil qui coupe à la plus agressive, appareil qui sonne) tronque et écrase les performances des détecteurs. Le lieu était donc parfait pour effectuer une deuxième série de tests avec le F 19 et savoir si l’autre détecteur n’avait rien laissé passer.

Au bout d’une bonne heure, force était de constater que rien n’était passé au travers « des mailles du filet » de l’autre appareil, quelques soient les divers réglages effectués et testés avec le F 19 équipé de son disque d’origine, des DD 29 x 18 cm et DD 12,5 cm du GBDP. Aucuns signaux, hormis ceux délivrés par de nombreux ferreux, ne se firent entendre (tous déterrés pour vérification). La fin du jour arrivant, j’allais renoncer et amorçais la descente du retour lorsqu’un écho se fit entendre le long d’un bloc rocheux. Premier et dernier petit son valable d’une cible se trouvant prise au piège dans une faille située sur le côté.

Vingt bonnes minutes d’un travail délicat à dégager la terre, les petits graviers de l’étroite et fine anfractuosité, tout en faisant attention de ne rien abimer avec le tournevis, et une superbe monnaie, à peine oxydée, comme perdue la veille, pu être extraite. Une belle récompense pour cet après-midi de tests peu probants !

Champs fraichement retournés, saturés de petits déchets ferreux et à forte concentration de tessons de poteries et tuiles minéralisés

Tests de localisation avec une bonne reconnaissance sonore d’une petite monnaie (diam < 1 cm) enfermée dans une motte de terre et proche de petits ferreux de tailles proportionnellement voisines.

Quelques balayages et 5 petits signaux aigus perçus, à peine espacés de quelques centimètres seulement, noyés au milieu de sons graves (petits ferreux). Cette zone est très fréquentée par les chasseurs et premiers petits plombs de chevrotine déterrés (2 mm <), pour certains, dans des mottes de terre. …

La suite dans Monnaies & Détections n° 80

Très haute sensibilité aux très petites cibles non ferreuses, même dans des conditions extrêmes.

Une imitation à 45 000 €

Une belle trouvaille réalisée au détecteur de métaux par un Anglais… le 7 août 2014 dans le Lincolnshire. Une monnaie mérovingienne en or, frappée en l’an 816, une imitation d’une monnaie de Louis le Pieux (814-840). Déclarée par son inventeur, répertoriée par le P.A.S. (Portable Antiquities Schème) et enregistrée par le British Muséum, son estimation étant assez élevée, la monnaie est finalement passée en salle des ventes où, sous le feu des enchères, elle a atteint la somme de 36 000 livres sterling, un peu plus de 45 000 euros. Somme qui sera partagée à parts égales entre l’agriculteur propriétaire du terrain et l’inventeur, prospecteur…

Source : Spink London.com

Trouvaille 80.20

Objet peu courant en détection : cela a été trouvé en Loire Atlantique dans les vignes des coteaux au-dessus de la Loire par PAS44. Il s’agit d’un nuancier en céramique pour prothésiste dentaire. On pourrait compter sur les doigts de la main le nombre de prospecteurs qui ont déjà trouvé ce type d’objet…

Gardiners Island ou la cache du Capitaine Kidd

Manchonake

Gardiners Island, l’Ile de Gardiner… Une virgule de terre qui peut paraître insignifiante, tout au bout de l’extrémité orientale de Long Island. Une île certes de taille modeste, mais une île à l’histoire mouvementée et aux trésors cachés encore inconnus, notamment une portion des biens du Capitaine Kidd.

Gardiners Island mesure environ dix kilomètres de long sur cinq de large, soit approximativement treize kilomètres carrés. Sa surface est recouverte de plusieurs marais et étangs, de champs, de bois de chênes, d’érables et de bouleaux. L’île dépend de l’état de New York, dans le Suffolk et baigne dans l’Atlantique à quelques quarante-trois kilomètres des côtes.

Le maître de l’île

Ce territoire giboyeux et arboré appartenait à l’origine aux Indiens Montaukett qui le nommaient alors, Manchonake. Le 10 mars 1639, un homme du nom de Robert David Lion Gardiner découvre l’île et après de multiples tractations avec le sachem Wyandanch, s’en porte acquéreur. La légende raconte qu’il la troqua contre quelques couvertures d’origine hollandaise, un pistolet, de la poudre, des balles et un grand chien noir. Mais ce troc surprenant est aussi un signe de remerciement des Indiens Montaukett envers Gardiner qui les aida lors de la guerre de Pequot. Devenu propriétaire, Gardiner s’empresse de nommer son bout de terre, île de Wight.

Il lui est accordé par Charles I, Roi d’Angleterre, le « droit de posséder la terre pour toujours ». Plus tard, l’île de Wight est déclarée colonie de propriété industrielle et le maître des lieux est autorisé à établir et faire exécuter les lois sur son territoire. Il développe alors sur l’île des plantations de blé, de maïs, d’arbres fruitiers et de tabac. D’autres zones sont destinées à l’élevage. Gardiners Island appartient à la famille de Lion pendant plus de trois cents ans, c’est la plus grande île privée des Etats-Unis.

L’escale de Kidd

A la fin du XVIIe siècle, le gouverneur colonial de New York fait part de ses inquiétudes, Long Island est selon lui un territoire malfamé, hébergeant de nombreux pirates. Il pointe du doigt son extrémité orientale qui est un nid de forbans.

En 1699, sur la route de Boston, où il veut prouver son innocence des crimes de piraterie qui lui sont reprochés, le Capitaine Kidd croise au large de l’île de Gardiner. Il y fait un arrêt programmé de trois jours et avec la complicité silencieuse de Madame Gardiner, enfouit un trésor notable estimé à trente mille dollars. Le magot, dont l’emplacement est identifié par une pierre sertie d’une médaille de bronze, est précisément caché dans un ravin, entre la pointe de Bostwick et le manoir Gardiner. En échange de son silence, Kidd offre à Madame Gardiner quelques pièces d’or, un morceau du tissu précieux prélevé dans la cargaison d’un navire maure et un sac de sucre, denrée rarissime pour l’époque. Mais ce « cadeau » avait une contrepartie… Il menace John, le fils de Lion Gardiner, en ces termes : si lors de son retour, le trésor n’est plus à sa place d’origine, il se chargera lui-même d’ôter la vie à sa famille. On peut comprendre alors le silence qui s’en suivit.

Mais Kidd est arrêté et John Gardiner n’a plus de crainte à avoir. Sous la demande pressante de Lord Bellomont, gouverneur colonial de New York, il indique la cache du trésor de Kidd. Celle-ci offrira de bien belles surprises, des barres d’argent, des pièces de huit, des pierres précieuses où l’on pouvait compter rubis et diamants, des chandeliers et enfin plusieurs sacs de poudre d’or. De ce trésor, amené à Boston par John, il restera un beau diamant oublié sur l’île. Le joyau fut offert plus tard à sa fille.

… La suite dans Monnaies & Détections n° 80

Un trésor sous l’escalier !

Quelque part dans le Tennessee, États-Unis, vit un homme qui a préféré garder l’anonymat et que, pour le côté pratique, nous appellerons Tom Sawyer. Tom, a passé une grande partie de son enfance chez ses grands-parents qui possédaient une ferme, il y passait la plupart de ses vacances et comme tous les enfants, il y a sûrement rêvé de pirates et joué à la chasse aux trésors… Le temps passant, ses grands-parents l’ont quitté et un jour Tom a hérité de la ferme… Décidé a y vivre, il a entrepris des travaux de rénovation.

Alors qu’il arrachait une vieille moquette sous le cagibi de l’escalier montant au premier, il est tombé sur une dalle en béton coulé dans le plancher en bois et laissant apparaître une plaque ronde. Il arrache la plaque et dessous, serti dans la dalle, il y a un coffre fort ! Tom, n’en revenait pas, lui qui avait quasiment grandi dans cette maison, n’avait jamais entendu parler d’un coffre et il ne pensait même pas que ses grands-parents auraient eu quelque chose à y déposer ! Il lui faudra une bonne journée aidé d’un ami serrurier pour forcer le coffre. Et là… il croit d’abord voir des briques couleur rouille/ocre, il s’agit en réalité de boîtes en fer qui ont rouillé et à l’intérieur des boîtes, un vrai trésor ! Des pièces d’argent, des pièces d’or, des lingots d’argent, quelques bijoux et montres ainsi que plusieurs liasses de billets. Malheureusement les billets ont beaucoup souffert. Quelques années plus tôt la maison avait subi un dégât des eaux inondant le rez-de-chaussée, d’où les boîtes rouillées… Malgré tout, le pactole est assez important, de quoi payer une bonne partie des travaux ! Et il a donné à Tom et son frère l’idée de faire de plus amples recherches dans la maison. Ils ont bien fait, une table basse a révélé une cache avec un double fond, livrant une collection de vieux pistolets et de billets de 1 dollar.

Si Tom n’avait pas fait lui-même ces découvertes, il aurait, comme il le dit lui même, eu beaucoup de mal à y croire. Il en a retenu une bonne leçon, c’est que tout le monde a des secrets ! Certains étant mieux cachés que d’autres…

Source : viralnova.com-Tennessee