MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Archive pour août, 2015

Trouvaille 83.01

Bonjour Monnaies & Détections, fidèle lecteur et prospecteur novice je souhaitais vous faire partager ma trouvaille. Je pense que cette monnaie est un florin or Jean II le Bon mais je compte sur vous pour me l’affirmer ou non, et me dire quelques détails types, sa conservation notée, sa cotation et son histoire. PS : si vous pouviez faire paraître ma monnaie dans un numéro de votre magazine mon père serait fier, merci. Vous remerciant d’avance. Anthony

Exaucé ! Mais il ne s’agit pas d’un florin de Jean Le bon. Il s’agit d’un florin du Dauphin de Viennois pour Charles V. Vous avez confondu la titulature de Saint Jean-Baptiste avec Jean II le Bon. Avers : + KROL – DPhS. V. : grande fleur de lis épanouie. Revers : S. IONA-NNES. B. (Tour). Saint Jean-Baptiste debout de face, nimbé, vêtu d’une peau de mouton, tenant un sceptre cruciforme de la main gauche et bénissant de la main droite. C’est une monnaie assez courante, son état voisine le TB et sa valeur est estimée entre 300 et 330 euros.

L’esprit du doublon d’or

Installé peu confortablement dans un Boeing 737 au-dessus de l’Atlantique, je repense encore à la série d’évènements qui m’a amené à faire ce voyage en République dominicaine. C’est étonnant comment s’imbriquent le plus naturellement des faits qui sont autant de signes pour se dire : et pourquoi pas ?

Mon frangin, absolument pas prospecteur, a passé plusieurs jours avec des amis sur cette grande ile dont la capitale Saint-Domingue a été la première grande ville du nouveau monde découvert par Christophe Colomb. Il y a rencontré un personnage attachant, Philippe, son guide sur place, avec lequel il a devisé de tout et de rien. Philippe parle beaucoup, et dans la conversation il évoque son détecteur de métaux qu’il a eu l’année dernière. Il n’en faut pas plus pour que Jean-François parle de moi et Philippe lui avoue avec stupeur qu’il connait LOISIRS DETECTIONS car il a parcouru le site pour choisir son détecteur, mais que finalement il a acheté son Garrett Sea Hunter à Miami… Philippe parle beaucoup et lui raconte une histoire de doublons d’or espagnols retrouvés par un paysan à l’œil nu dans son champ… Chaque année je fais une expédition prospection quelque part dans le monde depuis quatre ou cinq ans et j’aime ça ! Mon projet pour l’Arménie a capoté, je décide donc de contacter Philippe pour en savoir plus sur cette histoire et ramasser quelques doublons : et pourquoi pas… ?

La conversation par Skype avec Philippe m’ouvre de nouvelles perspectives, il connait des rivières où les Dominicains orpaillent. D’autres locaux prospectent les plages de Punta Cana, haut lieu du tourisme de masse, pour ramasser les bijoux perdus. Mais surtout il est allé prospecter le terrain des doublons et a abandonné en cinq minutes car son induction pulsé réagissait sur tous les ferreux et je me rends compte qu’il n’a aucune expérience de détection. S’il y a des doublons, ils y sont encore ! Allez l’affaire est conclue, je l’engage comme guide pour quinze jours avec son 4 x 4 et il me fera découvrir le pays et de bons endroits de prospection.

La rencontre se fait à l’aéroport à la tombée de la nuit. Il m’a réservé un petit hôtel dans la cité coloniale. Notre premier contact est très vite sympathique. On s’entend bien. Dès le lendemain il me rejoint à l’hôtel et on prépare le programme des jours à venir. Il ne retrouve plus le téléphone de l’agriculteur et doit passer par une de ses relations, un Péruvien émigré en République dominicaine qui l’avait mis sur ce coup. Celui-ci d’emblée, veut être présent, mais ne peut se libérer avent deux jours. Je pressens un coup foireux. Philippe avec son talent de persuasion, lui arrache la promesse de nous accompagner et de contacter le propriétaire contre une éventuelle part de la trouvaille. Le Péruvien, Carlos, bosse mais n’ira pas travailler ce jour-là, rêvant déjà à la fortune qu’il va ramener. Lors de mon séjour à Cuzco, j’avais remarqué ce manque total de confiance entre eux et la fausse idée qu’ils avaient de moi : le gringo va tout ramasser ! Il faut être là !

Du coup le lendemain on commence par une rivière où sévissent les orpailleurs dans la campagne environnante de la ville de Villa-Altagracia à une soixantaine de kilomètres de la capitale. Mais la rivière est longue et les chemins difficilement praticables. Philippe ou Felipe selon à qui il s’adresse, interroge tous les gens que l’on croise, c’est une piste que l’on remonte petit à petit ; Philippe m’explique que quand un Dominicain ne sait pas répondre à une question, il invente la réponse plutôt que de dire non. Selon lui c’est culturel, il est donc méfiant et torture systématiquement son interlocuteur. Finalement au colmado(1) où on fait une pause ravitaillement, la bonne information nous vient de la tenancière du bar. Ils sont en bas mais peu nombreux aujourd’hui car c’est samedi et samedi c’est repos et beuverie le soir !

On finit par tomber dans la rivière sur quelques gaillards lavant à grandes eaux dans de grandes batées en bois la terre extraite de la colline et ramenée ici dans de grands sacs de jute. Ils travaillent par équipe : deux creusent les puits jusqu’à tomber sur la roche mère habituellement sise entre 2,5 et 3,5 mètres de profondeur. Arrivés au niveau de la roche, ils extraient la terre, la mettent dans des sacs et lavent ensuite celle-ci jusqu’à ramasser quelques paillettes voire de temps en temps une petite pépite, la plus grosse ramassée par Fernando (en botte) a été de sept grammes. Sept gramme ce n’est pas un souci pour mon détecteur, il miaulera de plaisir. La question que je me pose c’est : « me laisseront-ils détecter sur leur coin ? » … La suite dans Monnaies & Détections n° 83

14 Rallye Midi-Pyrénées

De l’or et de la marijuana

C’est la surprenante et magnifique découverte réalisée par des archéologues russes, dans les montagnes du Caucase. Sur le chantier d’une ligne électrique, ils sont tombés sur un tertre funéraire qui s’est avéré contenir un trésor scythe ! Un ensemble de vases, de torques et d’une superbe bague, le tout en or massif et daté de 2 400 ans. Le plus surprenant a été le résultat de l’analyse des gobelets et coupelles du trésor, recouverts de traces noirâtres : il s’agissait de traces d’opium et marijuana ! On planait déjà à l’époque, comme quoi il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Le poids total du trésor est de 3,2 kilos d’or massif !

Source : nationalgeographic.com