MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Archive pour mai, 2016

87.21

Un objet trouvé le week-end dernier dans un pré à proximité d’habitations. Je pense à un bouchon mais de quoi ? Le cylindre fait 28 mm de diamètre et l’objet pèse 46 grammes, on peut voir un filetage à l’intérieur, ça doit pas être très vieux. En vous remerciant, Jérémy.
Il s’agit d’un bouchon de bidon d’essence de la Compagnie industrielles des pétroles (CIP). Il y a parfois un numéro gravé à côté, exemple 35 pour année de fabrication 1935. Ce bouchon des années 30 est intéressant et si tu le souhaites on peut pousser un peu plus les recherches à son sujet (les malades…) Pour le métal c’est un alliage plombeux (pour éviter les étincelles)… ou zarmac… Le bidon d’essence qui était dessous ressemblait à ça … Il faut se replonger dans l’époque où la plupart du temps l’essence était vendue en bidon et non à la pompe… Très belle identification complète et imagée de Cyrille.

Les douanes et leurs plombs à sceller

Il arrive parfois de découvrir des plombs à sceller, dont certains sont attribués aux anciens services des douanes. L’intérêt historique de ces morceaux de plomb nous font découvrir dans cet article leur petite fonction de la grande existence des douanes, tout étant basé sur des impôts donc de l’argent, provoquant ainsi des guerres et donnant une partie de l’histoire de l’humanité. Avec ces témoignages de plombs d’apparence sans intérêt, mais riches en histoire, partons à la découverte des douanes

Monogramme trouvé en province du Luxembourg. Photo Dengismn.

Des employés douaniers de compagnies privées se chargeaient du recouvrement, l’Etat gérait la rétrocession de la perception de l’impôt sous l’affermage. Chez les Romains, les marchandises imposables étaient appréciées à leur valeur, car on déballait toutes les marchandises, on pesait, on dénombrait, on comptait, et cela était valable pour toutes les catégories sociales.

L couronné de Louis XV.

On faisait payer 2,5 % d’impôt de la valeur des marchandises importées. On nommait cette perception « quarantième des Gaules » qui se percevait dans tout l’Empire romain.

Au Bas-Empire romain, on percevait dans toutes les limites des circonscriptions fiscales l’Octavia s’élevant à 12,5 %. Mais en Orient, lorsque l’Empire chuta, les impôts prirent la nomination grecque de « teloneion » dont les recouvrements étaient donnés à des fermiers et des commerciaires.

Lionne entre la datation 1630 et trois fleurs de lys.

Au Moyen-âge, Charlemagne change et organise les impôts tonlieux (Teloneion), en ce qui concerne les ports, les routes, les ponts, et les fleuves. Les péages sont souvent affectés à des collectivités monastiques.
Le régime féodal prend en main les tonlieux sous l’éclatement des Carolingiens. La croissance des impôts devient fiscale et leur recouvrement est assuré par des fonctionnaires locaux ou des fermiers. Lors des grandes foires régionales, des exemptions sont alors données aux négociants. Des grains et des espèces monétaires étaient édictés pour les ressources de la France.

La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 87

Ecu aux tours couronné.

Le trésor des Schlattner

1945, Tchécoslovaquie, la famille Schlatter, dont il ne reste que le père et le fils, Rudy, se résout à quitter le pays, les Russes arrivent ! Et ils sont loin d’avoir bonne réputation… Le père Schlatter n’a pas tort, le rideau de fer va bientôt tomber sur tous les pays de l’est de l’Europe. Avant de quitter sa maison qu’il a lui-même construite dans les années 1920, le père de Rudy cache tout ce qu’il possède entre la toiture et la soupente de la maison ! Une maison qu’il ne reverra jamais… Un peu plus de 70 ans plus tard, Rudy maintenant âgé de 83 ans est retourné dans son pays natal. Premier miracle la maison était toujours là et le plus incroyable c’est que le trésor caché par son père était resté intact ! Même le système de ficelle permettant d’ouvrir la cache fonctionnait encore ! Le trésor en lui-même n’a pas une grande valeur, quelques objets d’argenterie et surtout des objets de la vie de tous les jours, des livres, des jouets d’enfants, des vêtements, quelques tableaux, plus d’un mètre cube d’objets en tous genres ! Les souvenirs d’une vie… Rudy Schlatter a décidé de faire don de la totalité au musée de la ville d’Usti nad Labem.

Source : DailyMail.com