MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Édito n°110

L’affaire du trésor de Piolaine est symptomatique du mal qui gangrène nos administrations. Une seule personne peut prendre la décision de saborder un véritable travail scientifique fait en équipe, dès lors que l’incidence de la première découverte ne correspond pas à l’idée archéologique imprimée dans le cerveau de cet abruti. Et ceci, malgré le fait que les inventeurs aient respecté la loi. Résultat, un travail incomplet, une équipe du SRA qui a fait le même boulot que ce que pouvaient faire les prospecteurs et au final aucun intérêt pour ces derniers de déclarer leur trouvaille. Car il faut le savoir, chaque prospecteur qui trouve un dépôt aimerait vivement qu’il soit étudié, toutes les informations qui découleraient de l’étude scientifique (évolution du type monétaire, date du dépôt, temps de trésorerie, statut du propriétaire, etc. etc.) nourrissent l’imaginaire de l’inventeur et renforcent le lien qu’il peut créer avec ce souvenir d’une personne qui a enfoui son bien, trouvé miraculeusement par lui. Au final, les 484 exemplaires récupérés au détecteur par le SRA sont perdus pour les inventeurs sur tous les points : ils n’ont pas eu le plaisir de les ramasser, ni de les toucher, ni de les compter dans leurs collections ni même de les vendre à un collectionneur heureux et surtout de bénéficier de l’étude complète de ce dépôt et éventuellement de leurs noms cités en tant qu’inventeurs. A mon sens, il n’y a pas besoin d’autres explications pour comprendre quelle est la marche à suivre en cas de trouvaille importante…
Que la nouvelle année vous donne le statut d’inventeur maintes et maintes fois et l’esprit de décision adéquat !
Je suis, persiste et signe, Gilles Cavaillé

 

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