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La pêche à l’aimant, déjà en sursis ?

Depuis quelques années déjà, la mode de la pêche à l’aimant est très en vogue et a pris un essor considérable.
Cette pratique n’est pas neuve. J’ai commencé pour ma part en 2001. A l’époque, j’utilisais un aimant industriel en forme de U, rien à voir avec les puissants aimants disponibles de nos jours !, de plus avec les réseaux sociaux, ce loisir est devenu viral, les médias s’étant également intéressés à ce loisir, faisant de la sorte un autre genre de publicité, les vidéos de certaines découvertes étant vues par des milliers d’internautes.
Je prends pour exemple la découverte effectuée le 15 février 2019 dans un canal de l’Hérault où fut pêché un coffre rempli de bijoux et de monnaies en argent de type pesetas et schilling, ainsi que divers papiers d’identité. L’auteur de la découverte étant honnête, il porta la découverte à la police qui pour valoriser cet acte citoyen relaya la vidéo de la découverte, déclenchant un incroyable buzz médiatique, la presse faisant le reste.
Une autre découverte, effectuée cette fois en Belgique en octobre 2017, fit également la une de divers médias en Belgique. Trois jeunes âgés de 18 à 21 ans, pratiquant le pêche à l’aimant dans un canal à Roncquière, à un endroit qui par le passé avait livré des armes lors d’une enquête de police, des armes liées à une bande de braqueurs surnommés « Les tueurs du Brabant Wallon » qui firent 28 victimes lors de divers braquages hyper sanglants. Pour leur opération pêche, les 3 jeunes utilisaient un zodiac et un aimant capable de remonter 80 kg, puis ont investi dans un aimant plus puissant capable d’extraire des pièces métalliques de 800 kg ! Le premier jour de pêche, ils ont découvert un révolver et quelques jours plus tard, un sac plastique contenant un riotgun. Ensuite ce fut deux coffres métalliques remplis de munitions variées, du 9 mm, du calibre 12, et d’autres cartouches. « Bien que ça soit resté des années sous l’eau, on pouvait clairement lire l’inscription “gendarmerie” sur les coffres », raconta un des jeunes. Devant l’ampleur de la découverte, la police fut prévenue, les enquêteurs ont tout emporté, expliqua un autre jeune, qui déclara aussi « En fait, nous avons effectué leur boulot, on a sondé ce canal pendant des jours et on a trouvé ! Alors comment expliquer que cet endroit fut sondé par la police lors de la première découverte d’armes et que ce dépôt conséquent soit passé inaperçu ? » La police ne sachant pas répondre à ces nombreuses interrogations ?

La suite de l’article dans Monnaies & Détections n°110 …

 

 

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