Lundi 17 février 2003
A midi Gérard m’amène chez Stéphane au lieu-dit L’Eglise et il m’indique le pré où se trouvait l’ancien cimetière. Puis à 14 h je vais en bord de Lèze chez Thierry. Il fait froid, il neige tout doucement, mais je suis bien couvert. Je ne trouve que des éclats de plomb. Je rentre vers 16 h.
Lundi 24 février 2003
A 14 h avec Dominique on passe chercher Jean-Yves et on monte chez Gérard, puis on va détecter sur le pré de l’Eglise, chez Stéphane. L’endroit est sur le plateau au-dessus de la ferme, et le long de la route. D’après Stéphane, qui a labouré plusieurs fois le champ, le cimetière était sur le côté gauche du chemin qui va vers le hameau sur la crête, et l’église devait être côté route sur la droite. En surface, il ne reste aucune trace, seuls les labours font remonter quelques galets et des bouts d’ossements. Sur le cimetière on ne trouve rien, mais dans le ray-grass sur la pente qui descend vers la route, on trouve plein de doubles tournois (une dizaine chacun). Dominique sort aussi un bouton doré de gendarme, une bague en cuivre, une double agrafe et Jean-Yves un bel ardillon scutiforme de plaque boucle mérovingienne. Le site a l’air riche en pièces vu tous ces doubles tournois, il faudra revenir quand il sera labouré. Stéphane promet de nous prévenir. Retour vers 18 h. Il soufflait un vent d’autan complètement fou.
Lundi 10 mars 2003
Il fait un très beau soleil, un ciel magnifique. A midi je monte à Rieumajou car Gilbert m’a dit qu’il avait labouré. D’ailleurs, il est là en train de finir le champ du bas. On discute un peu puis je commence à chercher. Le détecteur ne fait que sonner sur de la ferraille et des scories de forge. Je ne trouve qu’une petite pièce romaine en bronze, une autre de la Révolution, et toujours dans la pente vers le talus en face des deux premiers arbres, une boucle malheureusement cassée, avec son ardillon. J’ai vu un beau morceau de sarcophage et plusieurs tessons de sigillée. Je fais le talus avant de repartir mais je n’ai de sons là-aussi que sur des ferreux. Retour 18 h.
Vendredi 21 mars 2003
Matin à Toulouse pour une formation. Puis vers 14 h je vais me garer devant l’appartement d’Axel et je pars à pied au magasin de Gilles. Je lui achète le dernier XPlorer, le Gold Maxx 850 euros. Puis je ramène Axel à la maison.
Jeudi 27 mars 2003
(j’ai posé 3jours de congés)
A 7 h je pars pour essayer le nouveau détecteur dans l’Aude, sur le plateau de Sault. On m’a parlé d’une haute colline entièrement barrée par une ligne de pierres entassées. Je la trouve tout de suite car on la voit très bien à la sortie du village qu’on m’a indiqué. Mais j’ai beau la faire dans tous les sens d’un bout à l’autre et de haut en bas, je rentre bredouille. Clous et cartouches. Je me demande si en fait ce mur n’était pas destiné tout simplement à enfermer le bétail et surtout lui éviter de s’approcher du bord des falaises. Le détecteur est lourd au bras, mais plus sensible que l’autre. Retour par la forêt de Bélesta.
Dimanche 29 mars 2003
Je pars à Rieumajou à 14 h pour essayer le Gold Maxx. Je discute un peu avec Gilbert puis je vais dans la plaine dans le champ des 2 chênes (en chemin je m’étais arrêté avant Labuzac pour voir l’endroit où Thierry a trouvé une meule à grain, au pied du pivot. Il y a de rares morceaux de briques, je trouve un Napoléon III). Je sors uniquement 2 doubles tournois lisses et une petite étoile en fer blanc. Il fait très beau avec un fort vent d’autan. Je repars vers 17 h et Gilbert me dit d’aller à Rieumajou car le tournesol a été semé hier et je peux encore y marcher. Le nouveau détecteur est très agréable, très sensible. Je trouve tout de suite un petit bronze de Constantin et 3 morceaux de plomb minuscules. Je ramène un morceau de sarcophage à Gilbert. (Il passe le bull autour de la ferme retapée).
La suite de l’article dans Monnaies & Détections n°110 …
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