MONNAIES ET DETECTIONS

Pour les passionnés de la détection

Bienvenue sur le Blog Officiel
Monnaies et Détections

Qui n’a pas durant ses sorties détection eu la surprise d’extraire des premiers centimètres de la surface de la terre, une plaque, en métal blanc ou en aluminium, représentant en relief une année du siècle dernier ?

Sa fragilité due à ses nombreuses années passées en terre et à la finesse de son métal en font un objet difficile à trouver en parfait état. Bien souvent pliée, écornée, incrustée de terre, elle reste difficilement nettoyable mais un léger frottement à la paille de fer très fine peut parfois suffire à déchiffrer son millésime et à lui redonner la brillance de ses débuts !

Cependant, son histoire reste bien souvent une énigme pour nombre d’entre nous… Je vais donc tenter d’éclairer de ma lanterne les chercheurs en quête de savoir…

Pour commencer, le vélocipède est le nom français donné par Karl Drais à sa Draisienne pour son importation en France en 1818. La draisienne est un véhicule en bois avec très peu d’acier, à deux roues alignées que l’on fait avancer en poussant sur le sol avec ses pieds. Elle est munie d’une sorte de guidon qui permet juste de poser les mains et d’un dirigeoir, sorte de levier permettant d’orienter la roue avant. Le vélocipède devient ensuite un nom générique qui est à l’origine du terme « vélo » utilisé dans le langage courant pour désigner une bicyclette.

La plaque de vélo française doit son apparition à la loi du 28 avril 1893 selon laquelle les possesseurs de vélocipèdes devaient, à compter du 1er juin 1893, s’acquitter d’une taxe. A cette époque, les propriétaires de vélocipèdes s’intensifiaient parmi la classe aisée de la société, qui voyait par cet usage un moyen de déplacement fort agréable. Son prix élevé en faisait tout de même un « sport » coûteux. Il n’en fallut pas plus pour que naisse une proposition de loi menée par un certain Monsieur Deloncle François, député des Basses Alpes, pour taxer par un impôt ce moyen de locomotion en pleine expansion. Grâce à cette taxe (si je peux dire) nouvellement créée, le ministère pouvait désormais s’appuyer sur des chiffres concrets et non des évaluations floues pour recenser aisément le nombre de propriétaires de vélocipèdes en France. C’est ainsi qu’en 1893, on dénombrait 138 000 possesseurs de cycles en France, et plus de trois millions en 1914 !! …

La suite dans Monnaies & Détections n° 71

 

Vous pouvez laisser une réponse, ou trackback depuis votre site web.

Laisser une réponse

*