MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Archive pour novembre, 2012

Trouvaille 66.03

Trouvés par Georges dans la rivière du Tarn, ces deux objets liturgiques en bronze sans patine (à cause de l’eau) sont intéressants à plus d’un titre.

Le seau, haut de 18 à 20 cm, présente cinq scènes évoquant la vie de moines ou religieuses, rehaussées par les voutes romanes en plein cintre. Tous les personnages ont une auréole, et sont accompagnés de personnages ou animaux secondaires ; enfants, anges, griffons ou rapaces ? La femme est assise sur un trône central entourée de deux enfants, un troisième sur les genoux, les moines copistes ou lecteurs sont tournés sur la gauche et la droite. Au-dessus se situe un liseré à motif floral qui se répète sur tout le pourtour du seau et une inscription que je me suis amusé à déchiffrer, est gravée malhabilement (lettres penchées, taille différentes, etc. etc.) sur toute la circonférence du seau : IASUD ENTE SACRIS- INNCRIRELYPN TES AMB-OCOD DITBIS. Cette inscription n’est pas franchement traduisible. Pour l’époque, je pencherais pour une production du néo-roman du XIXe siècle vers 1850 – imitation du style roman, mais avec une facture plus moderne dans le traitement des gestes et des silhouettes.

Venons-en au petit coffre qui reprend aussi des scènes religieuses que je ne détaillerai pas. Celui-ci est en métal coulé, le travail est un peu plus crédible que le précédent objet, il  pourrait passer pour de l’artisanat du XIVe siècle, artisanat local… Mais le style très inhabituel est troublant et on pourrait tout aussi bien avoir là l’œuvre d’un antiquaire-faussaire du début ou milieu XIXe siècle, féru de médiéval – et on sait qu’il y en a eu quelques-uns célèbres dans la région Toulouse/Albi dont un certain Chevalier… promoteur de pseudo-découvertes archéologiques comme la fausse pierre tombale de Simon de Montfort… dont on a retrouvé… deux exemplaires !!! – la prudence est donc de mise devant ces objets très très inhabituels.

 

Voult et sorcellerie

Du latin « sortium » signifiant sortilège, par extension charme et divination, la sorcellerie existe depuis les temps les plus reculés. Elle fait partie intégrante de la vie humaine et a entrainé l’homme vers une recherche mystérieuse, une maîtrise de son entourage, une prédiction de l’avenir, la magie, et une superstition en relation avec une religion.

Déjà au VIIIe siècle avant JC, selon la Bible d’après Isaïe au passage 47:12 et 15, les Chaldéens de Babylonie vivaient dans une époque où l’on trouvait beaucoup d’actes de sorcellerie de toutes sortes. Les sorciers étaient en fait appelés des « prêtres magiciens » en ce qui concerne la magie « blanche » qui était censée conjurer les malédictions et rompre les sortilèges. Quant à la magie noire, elle était pratiquée par d’autres sorciers dont le but était d’instaurer une certaine malédiction interdite par les saintes écritures, et passible de la peine de mort. Avec des formules magiques obtenues par une sagesse et une connaissance surnaturelle, les sorciers tentaient d’exercer une influence sur les individus et de changer l’avenir. On retrouve l’origine de formules sacrées et magiques, des prières ensorcelantes chez les Indous et les Egyptiens.

Du temps des Gaulois, les druides…

La suite dans Monnaies & Détections n° 66


 

Météore

Des scientifiques canadiens à la recherche de ressources minières ont fait une surprenante découverte dans l’Arctique canadien. Un cratère résultant de l’impact d’un énorme météore, le cratère mesure 25 kilomètres de large ! Situé dans la péninsule du Prince Albert, il a été baptisé du même nom. D’après leurs calculs, le météore devait faire environ 5 kilomètres de diamètre ! Ce qui en fait l’une des trois plus grandes météorites connues à avoir frappé le sol terrestre, la plus grosse étant celle du Yucatan, Mexique, avec un cratère de 180 kilomètres, sans oublier le cratère français de Rochechouart-Chassenon, 21 kilomètres de diamètre. Toutes ces météorites étant tombées il y a plus de 200 millions d’années, au minimum. Le Météore Cratère, attraction touristique bien connue d’Arizona, États-Unis, ne fait lui que 1 kilomètre 400 de diamètre. Une broutille comparée aux trois autres, qui ne sont pas surnommés, les météores exterminateurs, pour rien…

Source : http://french.ruvr.ru

Trouvaille 66.14

Bravo pour votre revue que nous lisons, mon mari et moi, avec grand plaisir à chaque publication. Nous lisons chaque page avec avidité.

Nous venons de trouver cette chevalière en or dans un champ à 30 cm de profondeur, dans l’Aude, autour de Narbonne, avec notre Deus. Nous ne connaissons pas le poids, faute de balance. Les 2 poinçons ne comportent aucun dessin à l’intérieur (vus au microscope). Nous ne savons pas s’il y a eu beaucoup d’exemplaires de cette chevalière qui est superbe, on la croirait neuve. La datation est, nous pensons, aux alentours de 1860, ou peut-être a-t-elle été achetée beaucoup plus tard, en souvenir de cet empereur. Avez-vous une idée de la valeur de cette bague, bien qu’à nos yeux, elle ait une valeur inestimable. 

Bien cordialement, Corinne et Didier.

La valeur de cette bague est fonction du poids et du titrage d’or de la bague. Sans le poids inutile de donner sa valeur mais les officines honnêtes rachètent à trente euros plus ou moins le gramme du dix huit carats, ce qui doit être le cas de cette chevalière, même si les poinçons sont un peu effacés. Mettons l’accent sur la reproduction de la pièce or de vingt francs qui est assez « naïve » et bien loin du portrait martial de Napoléon III. Il s’agit là d’une gravure et non pas d’une reproduction à la cire perdue. Tout ceci n’enlève rien à la joie d’exhumer ce bijou. Quand à la datation je serais plus tardif et envisagerai plutôt l’époque de l’entre deux guerres.