MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Archive pour septembre, 2017

Le feu dans l’Antiquité

Force est de constater qu’après des siècles pour arriver à apprivoiser la fabrication d’un simple feu, nous avons de nos jours perdu cette connaissance qui existait encore jusqu’au 19e siècle.

De nombreux objets souvent non identifiés par leurs découvreurs peuvent pourtant témoigner de cet ancien savoir.
Ces objets sont différents suivant la technique d’allumage :
Différentes techniques d’allumage de la mèche ont existé et coexisté : par friction et par percussion*.
Technique par friction de deux éléments en bois : l’échauffement du bois produit par friction embrase les fibres végétales.

Exemple avec l’utilisation d’un arc à feu. (Musée Lumina domestica, Bruges)

Exemple de percussion (Musée Lumina domestica, Bruges)

Technique par percussion de masse ferreuse (pyrite, marcassite…) sur silex au-dessus de fibres végétales et d’amadou (fibres d’un champignon). (Musée Lumina domestica, Bruges)
Cette technique datant de l’âge du fer s’améliorera par la suite, par l’invention du « briquet » en fer, qui remplacera les minerais ferreux, qui seront de la même façon percutés sur du silex pour produire une étincelle.

Les briquets

A époque antique les briquets étaient percutés avec leur partie en fer sur du silex pour produire une étincelle. (Voir : « Lampes antiques à travers les Ages-Le Corpus » page 14). Leur partie en fer était chauffée avant sur de la corne pour produire de l’acier (car le fer pur ne produit pas d’étincelle).
Certains briquets datés comme moyenâgeux sont probablement antérieurs à cette période.

Briquets d’époque gallo-Romaine et byzantine avec leur manche en bronze et leur percutoir en fer.

Briquet antique en bronze (fer manquant) en forme de lion. Probablement 4-5e siècle.

Briquet antique en bronze en forme de cheval stylisé. 6-7e siècle.

Briquet antique en bronze en forme de cheval (fer manquant) 5-6e siècle.

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 95

Acheté 11,50 €

Revendu 756 000 €, c’est sûrement ce qu’on appelle une bonne affaire ! Dans les années 80, une Anglaise qui aime les bijoux rétro acheta dans une brocante une jolie bague, ornée d’une énorme pierre, pour la modeste somme de 10 livres sterling. A ce prix, elle n’imaginait pas avoir fait l’affaire du siècle. C’est il y a quelques mois en voulant faire tester la monture, qui n’avait jamais terni, et pour cause elle était en or, qu’elle a eu la surprise de sa vie. L’expert lui a révélé que la pierre énorme était un diamant et de qualité, une pierre de 26,29 carats d’une pureté classée : vvs2 !
Estimée entre 250 000 / 350 000 £, elle a doublé son estimation la plus haute ! Certainement en grande partie à cause du mystère qui l’entoure, personne n’ayant pu déterminer ni sa provenance ni son histoire…
Source : sothebys.com

95.11

Pourriez-vous me trouver l’atelier de ce joli denier de Charlemagne ainsi que me donner une estimation ? En vous remerciant. Etienne
Denier de Charlemagne, type de 771 -774 CARO-LUS en deux lignes, avec présence de globules entre les lignes. Revers : croix cantonnée des lettres ARDIS, nombreuses variétés de légendes ponctuations et gravure d’après l’ouvrage « Le numéraire carolingien corpus des monnaies » de G depeyrot, il est précisé que l’on peut raisonnablement rattacher ARDIS à l’atelier d’Arles. Mais l’auteur a préféré créer une référence supplémentaire pour ARDIS. Votre monnaie mériterait un petit nettoyage très précautionneux car elle est TTB et s’estime entre 2800 et 3000 euros.