Suite des cahiers de prospection tenus après chaque sortie depuis 1993 par un fidèle abonné de la revue. Alexandre
Lundi 12 janvier 1998
En ponçant les chevrons de la chambre d’Axel, je me prends un doigt dans la ponceuse de Serge et je m’arrache l’ongle. Je vais à la clinique de Muret : on me recoud le doigt et je vais le garder bandé pendant 3 semaines : plus de fouilles !
Samedi 7 février 1998
Il fait très beau malgré le gel. Aussi je dine vite fait et je pars à Rieumajou. C’est ma première sortie avec le détecteur après le pansement du doigt passé à la ponceuse. Je voudrais faire le champ avant qu’ils ne sèment, ils doivent faire des pois et ne devraient pas tarder. Je trouve huit petites pièces : une en argent, mais complètement repliée et illisible, 3 petits Antoniniens frustres, le reste est trop abimé) du plomb et une petite boucle (en dessous du plateau, dans le haut du talus) et aussi un morceau de marbre travaillé avec un bout de sculpture. Ce doit être un morceau de sarcophage. Il était sur le plateau, juste à l’extrémité en tirant à gauche vers le village. Il a fait très beau, mais un froid de canard.
Dimanche 8 février 2018
Le matin Gilbert me téléphone pour me dire qu’il a trouvé une poterie en faisant une tranchée. Je me rends sur place à 14 h. C’est après le château de Clarens, dans la plaine, en face d’une ferme inhabitée. Ils sont en train de faire une tranchée pour l’irrigation, à peu près en face du pin parasol qui est au bord du champ d’Achille. A peu près à un mètre vingt de profondeur, il y a une fondation de gros galets, des bouts de tegulae, des tessons de poterie dont un fond de sigillée tardive. Je passe le détecteur sur le fond et les parois de la tranchée mais je n’ai aucun son. Nous montons ensuite à Rieumajou avec Nicolas, on trouve un petit bronze, une croix de chapelet, un anneau de cuivre, un double tournois, il est content de tout emporter. Puis je rentre poser le plancher dans la chambre d’Axel.
Lundi 16 février 1998
Je suis à Rieumajou à 10 h. Il fait très beau : soleil, vent léger, ciel bleu. Je me gare dans le chemin de la ferme des Salles et je vois qu’une pelle mécanique a creusé un fossé tout le long du chemin, côté gauche en montant. Je commence à passer le détecteur dans la tranchée. Je trouve un morceau de plaque boucle avec trois cercles concentriques, et trois deniers tournois complètement lisses, ainsi qu’une coulure de bronze en forme de crochet plat, au fond du fossé, qui doit faire entre 60-80 cm de profondeur. Puis vers midi et demi je reviens vers Rieumajou et je fais tout le talus côté route. Je trouve trois petits bronzes, trois morceaux de plaques boucles, un long clou de fer, et quantité de bouts de plombs. Maigre récolte. Je rentre à la nuit vers 18 h. Terminé pour ce champ tant que les pois n’auront pas été ramassés et le terrain labouré.
… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 101
Vous pouvez laisser une réponse, ou trackback depuis votre site web.