MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Archive pour février, 2012

Les oratoires et calvaires

Calvaire médiéval (XIIIe siècle) dit Croix des miracles. (La crucifiction).

Pendant les trois premiers siècles, et surtout lorsque sévissait la persécution, les chrétiens tenaient leurs assemblées et exerçaient leur culte partout où ils pouvaient trouver un refuge ou un lieu isolé : champs, bois, navires, solitudes, étables etc…Tout leur tenait lieu de temple comme le mentionne un texte ancien : « Quivis locus ager solitudo navis stabulum instartempli ad sacros conventus veragendos fuit ». Il n’est pas moins avéré toutefois qu’il exista même dès lors des églises publiques où les fidèles se réunissaient dans les intervalles de paix qui leur étaient de temps en temps laissés, car l’histoire nous apprend que plus d’une fois les empereurs romains en décrétèrent la démolition. Alors pour suppléer aux églises proprement dites, ils se construisaient des oratoires cachés aussi bien à l’extérieur que dans un bâtiment ou une demeure. Ceux d’intérieur furent nommés « oratoires domestiques ». Sur ces emplacements d’oratoires se tenaient les synaxes ou assemblées des fidèles pour la pratique du culte religieux. Si l’oratoire se trouvait dans une maison, la pièce lui étant réservé s’appelait « cénacle » généralement placé à l’étage…

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Une belle bague

Chaque semaine où presque, la presse anglaise se fait l’écho d’une trouvaille réalisée au détecteur par un prospecteur, c’est vraiment un autre monde… Ici, une superbe bague datée du début des années 1700, découverte par un jeune prospecteur de 17 ans. De par sa teneur en métal précieux et son époque, elle a été classée trésor. L’inventeur et le propriétaire foncier se partageront sa valeur, plusieurs musées étant intéressés…

Source : BBC new 03/11/11

Trouvaille 62.13

 

Bonjour, pouvez-vous m’aider à identifier ces deux monnaies trouvées dans le Nord Vaucluse (84) et leurs estimations ?
Pour la première je pense à une gauloise, buste de cheval et la tête d’Apollon, elle est en argent, diamètre 14 x 15 mm, poids 1,80 gramme. Je pense peut-être à la tribu des Allobroges. Et pour la deuxième monnaie mérovingienne elle est en argent aussi, diamètre 10 x 12mm, poids 1.1 g. 

Merci d’avance, cordialement, Serge.

Il s’agit bien d’une monnaies allobroges « au buste de cheval », 115 à 107 avant Jésus Christ.

Au droit une représentation de la tête d’Apollon, à l’avers et au revers un buste de cheval 2,60 à 2,30 gr avec un reste de légende IALIKOVESI type A-3. Tête laurée à droite – Buste de cheval à droite monnaie en état Tb estimée 250 €.

Pour la monnaie mérovingienne en argent, il s’agit d’un denier de l’évêché de Paris au nom de Sigofredus, évêque vers 692.

Au droit, légende illisible (toute les monnaies de ce type connues et pour cet évêque ont une légende d’avers illisible). Un buste diadémé à droite.

Au revers, SI[GOFRE]DVS, croix ancrée la traverse terminée à une extrémité par un pendant et à l’autre par un S crucigére, le pied de la croix (hors flan pour cet exemplaire) est accosté de trois points de part et d’autre.

Réf: PROU 742, coll. d’Amecourt inv. 1006, Belfort 3464 et trésor de Plassac n° 43. Estimation en état TTB 1200 €.

Les représentations équestres dans la numismatique romaine

Quatrième partie : du dominat à la fin de l’Empire

Il convient, pour finir, de s’intéresser à la queue de comète de cette épopée équestre romaine : la fin de l’Empire. En effet, il a été possible de voir combien les chevaux avaient joués un rôle important dans l’iconographie officielle des généraux, puis des princes de Rome. Ceux-ci ont incarné la force et la vigueur des maîtres du pouvoir, qui jouissaient d’une autorité singulière, celle des seigneurs de la guerre…

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Pièce d’or…

 

Pour le dernier sommet du Commonwealth, l’Australie s’est offert la plus grosse pièce d’or du monde. Une fonte exceptionnelle de plus d’une tonne ! 1012 kilos exactement, d’un diamètre de 80 cm pour 12 d’épaisseur et une valeur au poids de plus de 40 millions d’euros. Le seul avantage de son poids c’est qu’il la met à l’abri des pickpockets…

Source : citizenkane.fr

Trouvaille 62.25

A Palmiers, ville ariègeoise au pieds des Pyrénées, Christophe officie et nous envoie ses trouvailles.

De gauche a droite, on distingue un petit pendentif phallique en bronze d’époque gallo romaine. L’anneau s’est ouvert par usure de frottement. Le pendentif est assez fruste et ne rend pas hommage à son artisan.

Avant de passer à la monnaie, intéressons-nous à cet objet de cuivre brut semble-t-il d’aspect médiéval. Un carré parfait évidé en forme de croix qui contient un prolongement à chaque coin du carré. Prolongement sous la forme d’un buste médiéval qui était peint et stylisé (on distingue sur l’un des bustes de la couleur verte pour les yeux) un nez épais et plat. La chevelure est sous forme de traits parallèles. Mais il peut s’agit d’un casque avec protection nasale ? La croix formée par les buste à l’exacte perpendiculaire crée des encoches où venaient se loger des pendants représentant les mêmes bustes à l’exacte reproductions si ce n’est le bas en forme de triangle pyramidal base en bas au lieu de pointe en bas. Le revers nous permet de voir comment était fixé cet élément mobile sur l’objet principal, il s’agit d’un simple prolongement de la tige retournée et emprisonnant l’original. On peut émettre l’hypothèse que les trois autres éléments mobiles étaient présents à l’origine. Maintenant quelle était l’utilité de cet objet ? Nous n’avons pas de réponses précises mais nous espérons pouvoir percer ce mystère dans le prochain numéro.

Terminons par le divisionnaire d’écu de Louis XV 1762 pour le Béarn. Il s’agit d’un dixième d’écu d’un indice de rareté très intéressant mais néanmoins son état TB est très moyen. C’est une monnaie estimée 120 à 150 €.

Trouvaille 62.15

Petite contre plaque de boucle mérovingienne trouvé par Pierre dans l’aveyron ? Un décor d’épaisses lignes se recourbant occupent l’espace, on distingue 3 points de rivets où devaient être présentes des bossettes ? Au revers, trois tenons sont présents pour la fixation sur le cuir.

La monnaie que nous envoie Pierre est une imitattion de rhoda au premier siècle avant Jesus Christ, portrait de Persephone dégénéré à gauche et croix bouletée centrale avec deux lignes parallélles dans chaque canton mais contenu dans un cercle derriere la croix. La monnaie présente un flanc épais mais de petit diamètre, connaitre son poids aurait été un plus, bel état de conservation TB+ elle est estimée à 600 €.

Aureus

Une autre histoire de trésor et donation, celle-ci étant assez particulière dans son déroulement. 1979, un archéologue découvre sur un chantier de fouille de l’UBO, Université de Bretagne occidentale, un aureus de Vespasien. Le chantier se déroulait à la Roche Maurice, Côtes-d’Armor, sur un terrain privé. L’UBO racheta la moitié de la valeur de la monnaie au propriétaire du fonds, soit 700 francs à l’époque. La fouille étant faite par des archéologues, on peut se demander pourquoi le propriétaire n’avait pas droit à la valeur totale de la monnaie ? Passons… Plus étrange, une fois acquise c’est le responsable de l’UBO qui empocha la monnaie ! Cet aureus a été retrouvé dans son coffre personnel après son décès en 2009… Cette fois, les nouveaux responsables de l’UBO ont pris une mesure définitive, faisant don de l’aureus au musée départemental Breton, mieux vaut tard que jamais…

Source : letelegramme.com 22/10/11

Trouvaille 62.19

 

Romain est en Ariège, il a découvert cette monnaie fortuitement sur la commune de La Lagaste, sa monnaie mériterait une page entière de par le degré de rareté cumulé au degré de conservation, Il s’agit d’un drachme de monnaie à la croix sans la croix : drachme à la légende latine ANTILLOS COVRA.

Avers tête romanisée à droite dans un grenetis très lâche, on distingue même deux amorces de croissants dont l’un serait bouleté. Au revers un cheval sexué bondissant à droite avec la légende latine correspondante.

Très belle monnaie centrée mis à part un léger décalage du cheval. Estimation en l’état 2000 €

Un Mustang en Bretagne

En Août 1944, l’armée allemande est en débâcle et elle fuit l’avance alliée. 

A quelques kilomètres à l’Est de Morlaix, une colonne hippomobile est harcelée par l’armée américaine à Plouigneau, mais elle se défend avec vigueur. Deux chars américains et une jeep sont successivement détruits, une plaque le rappelle aujourd’hui.

Une escadrille de chasseurs P51 « Mustangs » est appelée à la rescousse et attaque la colonne allemande qui est alors en plein milieu du village. Le P51D immatriculé « A9 A » et baptisé « Fool’s Paradise IV » fait partie de cette escadrille. Cet appareil est piloté en temps normal par le Major Evan Mc Call mais aujourd’hui c’est Louis Morrison qui est aux commandes

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