MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Archive pour janvier, 2013

Plongée à haut risque

Kylie Maguire, une jeune australienne de 29 ans, a une activité des plus passionnantes, elle recherche légalement des trésors ! Alors qu’elle plongeait pour le compte de la société « Tonga bleu » mandatée par le gouvernement des îles Tonga qui a décidé de faire ratisser ses eaux territoriales à la recherche d’épaves (voir Monnaies & Détections N° 66), le Port au Prince, Kylie à fait une très mauvaise rencontre, un requin ! identifié comme un requin taureau d’environ 3 mètres qui l’a percutée et mordue à plusieurs reprises. La plongeuse s’en sort plutôt bien, malgré un traumatisme important sur le côté, elle devra probablement subir quelques greffes de peau sur la hanche. Mais elle garde le moral, en se disant que les attaques de requin sont très rares et tout en sachant qu’y survivre est encore plus rare…

Source : dailymercury.com

Trouvaille 67.13

Re-bonjour, deux petites boucles avec plaque et inscription à déchiffrer, en provenance du département du Nord (pas plus de précision). Me semblent gothique. Datation ? Merci, bien cordialement, Luc du Lot.

Plaque boucle style extrême fin XVe siècle de style germanique (sans doute fabriquée à Nuremberg). On lit TEINVAN, on peut supposer qu’il s’agisse d’un nom de personne germanique ? Il faut savoir qu’une mode germanique du XVe siècle inondait tous les objets et les supports décorés de lettres de l’alphabet (était-ce déjà l’effet Gutemberg de la naissance de l’imprimerie et le goût pour les Lettres qui s’annonçait ?), lettres décoratives placées soit dans l’ordre alphabétique, soit dans le désordre complet. Si on ne retient pas l’hypothèse du nom d’un particulier, il s’agirait donc tout simplement d’une suite fantaisiste de lettres d’alphabet décoratives pour lesquelles il ne faudrait chercher aucune signification. On connait l’exemple sur des vases, des jetons de Nuremberg etc…

La seconde plaque est de même style germanique et de même époque mais ici, on lit le prénom IAQVE (pour Jacques) écrit de manière phonétique, l’orthographe n’étant alors pas fixée, et les graveurs sautant parfois des lettres pour gagner de la place sans que cela ne gène la compréhension, ce qui est ici le cas. On pourrait se demander si les deux plaques boucles ne faisaient pas partie de la même ceinture (avec possibilité d’entrecroiser les deux boucles en fermeture) ou si elles n’appartenaient pas au même personnage, les lettres de chacune complétant l’autre et donnant l’identité du personnage, un certain IAQVE TEINAN ou Jacques TEINAN.


Les outils du beachcomber

Les outils d’extraction du beachcomber sont à adapter précisément aux lieux de recherches, avec une prédilection pour le domaine aquatique.

En effet, la prospection entre-deux eaux n’est pas aisée et remonter une bague quand on est immergé jusqu’aux épaules, peut parfois se révéler long et incertain quand on ne possède pas les outils appropriés. Nous allons ici faire un état de lieux de ce qu’il est nécessaire ou utile de posséder quand on prospecte le littoral ou les bases de loisirs :

La pelle-bêche

Le choix de cet outil n’est pas à improviser. C’est le principal allié du beachcomber. Une pelle-bêche ne doit être ni trop lourde (pensez que vous devez la porter parfois durant de nombreuses heures), ni trop fragile (creuser dans du sable humide provoque des pressions à certains endroits du fer et la corrosion due à l’eau salée, fragilise l’ensemble).

Je ne suis pas favorable aux pelles avec un manche de bois, trop lourd et avec une durée de vie plus courte qu’un manche de métal. Le bois, en général non traité pour affronter le domaine maritime, s’imprègne de l’eau salée et peut ainsi pourrir et casser rapidement au niveau du fer. Le manche idéal est en aluminium ou en fer galvanisé creux. Il va de soi qu’après chaque sortie, la pelle comme tout outil d’extraction doit être parfaitement rincée à l’eau claire pour en éliminer le sel.

Une bonne pelle-bêche doit être aussi munie d’une…

La suite dans Monnaies & Détections n° 67

La monnaie gauloise, naissance et évolution

Auteur : Georges Depeyrot

D’abord copiée sur des modèles grecs, la monnaie gauloise devient rapidement originale et constitue un support majeur pour l’art des Celtes. Très vite, chaque peuple y grave son identité ethnique en choisissant les représentations spécifiques qu’il affiche sur ses faces. On y retrouve le plus grand catalogue de symboles que la civilisation gauloise nous ait légué. Elle transmet un message identitaire et politique sur l’organisation de la Gaule. Elle est aussi le témoignage d’un art unique, d’une création qui fit l’admiration de nombreux artistes modernes. Georges Depeyrot est directeur de recherches au CNRS, spécialiste en numismatique et en économie monétaire. Il est l’auteur de très nombreux ouvrages sur les monnaies de l’Antiquité.

Format 22 x 28 cm, 136 pages, cartonné, plus de 450 photographies en couleurs, 26 €

Parution février 2013