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Le renouveau technologique de l’orpaillage artisanal en Guinée

Courant février 2013, une mission professionnelle de deux semaines en Guinée m’a amené à revivre une expérience similaire à celle connue deux ans auparavant dans la partie orientale du Sénégal voisin.

J’avais alors assisté sur plusieurs mois à la découverte d’un filon aurifère, à sa mise en exploitation artisanale et à son abandon. Cette « ruée vers l’or » d’échelle locale s’était accompagnée (i) de l’arrivée massive d’orpailleurs artisanaux (souvent clandestins) de toute l’Afrique de l’Ouest (Mali, Guinée, Burkina-Faso, Ghana, …), (ii) d’une exploitation dans des conditions hors de tout contrôle des autorités et hors de toute considération d’hygiène et de sécurité, et (iii) une fois la zone épuisée, de l’exode progressif des orpailleurs et des acteurs du réseau social associés (commerçants, prostituées, convoyeurs d’eau et de carburants, …).

Cette fois, l’expérience vécue en Guinée est un peu différente. Les zones exploitées sont les mêmes qu’auparavant (souvent proches de travaux de reconnaissance ou des exploitations minières de compagnies étrangères) mais les techniques d’orpaillage ont bénéficié de l’apport indéniable d’une technologie moderne qui bouscule les pratiques artisanales traditionnelles d’Afrique de l’Ouest.

L’orpaillage moderne à l’aide des détecteurs de métaux

Cette révolution technologique est celle de l’utilisation des détecteurs de métaux.

Du point de vue technique, on signalera que les grandes marques sont représentées (FISHER, TEKNETICS), certaines ont même installé leur quartier à la capitale (MINELAB à Conakry) pour alimenter massivement le marché et endiguer la contrefaçon asiatique qui résiste mal aux 45°C et à la poussière latéritique…

Lisez la suite dans Monnaies & Détections n° 70

Détecteurs TEKNETICS T2 en action autour d’un puits d’orpaillage, pour recueillir les concrétions aurifères du minerai extrait des galeries. ©

 

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